La Toxicomanie: les stupéfiants les plus consommés.. (Part 2)steemCreated with Sketch.

in #francostem6 years ago

Salut tout le monde @fancybrothers encore une fois !

C'est la deuxième partie de ma petite série sur les stupéfiants et ses effets biologiques à l'intérieur du corps humain, dans la première partie j'ai parlé brièvement sur l'histoire du trafic des drogues et la guerre contre les stupéfiants, puis j'ai bien expliqué les effets des principales drogues stimulants du système nerveux central: la cocaïne et la méthamphétamine. Si vous avez raté l'article, ce n'est pas trop tard pour le lire! Voici le lien correspondent:

La Toxicomanie: les stupéfiants les plus consommés.. (Part 1) 

Pour Aujourd'hui, on résume avec les drogues dépresseuses du système nerveux central notamment les opiacés et les opioïdes, on va voir leur utilité, les différentes classes thérapeutiques et leur usage comme des stupéfiants, alors qu'attendons-nous pour commencer ?

Les dépresseurs du système nerveux central:

Ce type de drogue exerce une fonction dite inhibitrice sur tout le système nerveux, il résulte en une diminution des facultés cognitives globales (Réfléchir, Agir, Se sentir etc.. ). Cette fonction peut être le résultat de deux processus complémentaires, soit une diminution de l'excitation nerveuse par diminution des neurotransmetteurs excitateurs (glutamate, acétylcholine, dopamine etc..) ou par une diminution de la sensibilité des neurones face à ce type de neurotransmetteurs Ce dernier mécanisme est tellement polymorphe, généralement il se fait à l'intermédiaire d'un blocage ou bien une diminution de nombre des récepteurs correspondants, soit par une augmentation de l'inhibition par une augmentation des neurotransmetteurs inhibiteurs ou par une augmentation de la sensibilité face à ce type de neurotransmetteurs. Donc il s'agit vraisemblablement de quatre mécanismes séparés qui peuvent coexister pour une même drogue.

-Les opiacés:

L'opium est dérivé d'une plante appelée "Le pavot somnifère', sa récolte est faite après une incision de ses capsules semi-matures qui va dégager une substance blanchâtre laiteuse qu'on appelle également le latex de pavot. Ensuite, il sera extrait quand il devient une résine brunâtre par un raclage grâce à des outils spécifiques ( le Sarapla pour les Indiens) et enfin il sera desséché au soleil. Pour regarder le déroulement complet de l'opération, Veuillez regarder cette vidéo...

Généralement l'opium est fumé par des vapes spéciales mais dans certaines régions du monde il est mâché sous forme de boules. Sa consommation n'est pas un nouveau phénomène, dans des reliefs assyriens, on a trouvé des dieux qui portent des bouquets de capsules de pavot. De plus, dans des livres d'histoire antiques, l'opium était déjà connu et consommé régulièrement par les Sumériens et certains guérisseurs religieux utilisaient l'opium comme un enthéogène pour persuader les gens.

Néanmoins, l'événement le plus intéressant de l'histoire de l'opium est la guerre de l'opium. C'était une petite Guerre entre les Chinois et les Britanniques au début du XIX siècle, dans le temps, les Britanniques exploitaient la fabrication de l'opium en grandes quantités pour renforcer leur économie. C'était en 1839 que la chine décidait d'interdire l'opium définitivement après une augmentation excessive de son usage mais la bretagne n'a pas aimé ce geste et des confrontations militaires ont déclenché entre les deux nations. Grâce à leur vigueur, les Britanniques ont réussi à réouvrir le marché de l'opium et ils ont contrôlé la ville Hong Kong. Il y avait également une autre guerre de l'opium  ce qui montre que cette substance a vraiment affecté l'humanité, mais qu'est-ce qui fait de l'opium si intéressent pour pouvoir même déclencher des gueures ?

Les opiacés sont des substances naturelles dérivées de l'opium et agissant sur les récepteurs opiacés.

Le mot-clé ici est naturel car on va voir qu'il existe d'autres substances dérivées de l'opium mais qui ne sont pas des opiacés. Les substances actives qui se trouvent dans l'opium sont les alcaloïdes, parmi eux on trouve:

  • La morphine: très répandue dans le domaine médical, elle est utilisée comme un analgésique extrême des pathologies graves (brûlures étendues, cancer métastasé, traumatisme grave etc..) mais aussi utilisée comme une drogue euphorisante par des toxicomanes.
  • La codéine: utilisée dans le domaine médical comme antitussif et analgésique.
  • D'autres substances comme la noscapine et la thébaïne, la papavérine.

Pour comprendre le mécanisme d'action des alcaloïdes, on va prendre comme exemple la morphine. Dans le système nerveux central, il existe des récepteurs spécifiques qu'on les appelle également les récepteurs opiacés et ils sont en nombre de trois: mu (u), Delta (d) et kappa (k) avec plusieurs sous-types pour chaque variété. Physiologiquement, ces récepteurs sont occupés par les endorphines, des molécules analgésiques naturelles, lors de leur administration, les opiacés traversent la barrière hémato-encéphalique et occupent ces récepteurs, le couple opiacé/récepteur est responsable des effets biologiques observés. Dans la moelle épinière, la fixation des opiacés aux "récepteurs kappa et Delta" provoque une analgésie spinale par une hyperpolarisation neuronale, c'est-à-dire obtenir un potentiel d'action post-synaptique deviendra plus difficile. Au niveau cérébral, la stimulation "des récepteurs mus" provoque une analgésie dite supra-spinale associée à une euphorie par libération de dopamine. Ce dernier phénomène résulte d'une dépendance physique et psychique qui va conduir éventuellement à une addiction à la morphine.

-Les opioïdes:

Les opioïdes sont des substances chimiques synthétisées ou semi-synthétisées qui partagent plusieurs propriétés physico-chimiques avec l'opium et les opiacés. Leur synthèse se fait généralement à partir de l'opium après une altération chimique qui vise à obtenir une super-modification de leurs effets (augmenter l'analgésie, augmenter l'euphorie, diminuer la dépendance etc.). Beaucoup des médicaments utilisés aujourd'hui sont dérivés de l'opium et plus spécifiquement de la morphine. Dans le domaine médical, lorsqu'on essaye de mesurer le pouvoir analgésique d'un médicament X, on le compare généralement avec la morphine. Pour obtenir une belle idée sur l'obsession et la compétence humaine, imaginez un médicament 1000 plus puissant que la morphine dans le marché ! Ce n'est pas un délir, l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a récemment approuvé un tel médicament, il s'appelle Dsuivia, mais il est limité à quelques hôpitaux par crainte d'une éventuelle addiction anormale. Pour avoir une meilleure idée de quoi il s'agit, voici un petit tableau sur les pouvoirs de quelques opioïdes connus:

Médicament Pouvoir Analagésique par rapport à la morphine Usage
Codeine 1/10 analgésique, antitussif et antidiarrhéique
Tramadol 1/10 analgésique modéré
Fentanyl 50-100 analgésique très puissant utilisé dans les pathologies graves
Carfentanil 10.000 Tranquillisant utilisé dans la chasse des gros animaux(eléphants, lions..)

-Les effets secondaires des opiacés/opioïdes:

Les opioïdes agissent aussi à travers les récepteurs opiacés car leurs structures chimiques sont très semblables avec les opiacés, ce qui fait la différence entre deux substances à base d'opium sont leurs affinités aux différents types de récepteurs opiacés. On peut trouver par exemple un opiacé qui a une plus grande affinité pour les récepteurs Mu 2 (responsable de l'euphorie), il serait donc plus euphorisant que les autres et conduirait à une plus grande addiction. La manipulation chimique change légèrement la structure de la molécule, le squelette est généralement conservé, mais ces petits changements conduiraient quand même à un changement important de leurs fonctions.

Parmi les effets indésirables des opiacés/opioïdes, le plus grave est sans doute la dépression respiratoire (C'est la raison pour laquelle on les utilise comme des antitussifs). Dans le tronc cérébral, il existe des noyaux spéciaux responsables de l'automatisation de la chaîne de la respiration, c'est pourquoi il est quasiment impossible d'arrêter sa propre respiration sans utiliser quelque chose de suffocant. Les dérivés morphiniques dépriment ces centres nerveux et ça pourrait conduire à un état d'insuffisance respiratoire aiguë, d'ailleurs la dépression respiratoire est la première cause de mort chez les toxicomanes qui utilisaient la morphine.  

En plus, les morphiniques produisent un état de sédation temporaire avec hypoesthésie et diminution psycho-affectives responsable d'une mauvaise prise de décision. les autres effets indésirables comportent, l'anxiété, la constipation et la déshydratation.La majorité des morphiniques sont éliminés par les reins, c'est pourquoi qu'il faut ajuster les doses chez les sujets âgés ou bien les insuffisances rénales sinon un surdosage pourrait se passer facilement par accumulation corporelle. Heureusement, il existe un antidote contre la morphine appelé 'Naloxone' qu'on utilise en cas d'intoxications sévères et qui donne des résultats très satisfaisants.

-La Héroïne:

L'héroïne ou la drogue héroïque est une substance synthétique très addictive qui appartient à la famille des opioïdes. Son histoire remonte à 1874 lorsqu'un chimiste anglais appelé "C.R. Alder Wright" a réussi à synthétiser les premières molécules d'héroïne à partir de la morphine, mais le mot "héroïne" n'était pas connu qu'après 25 ans. Une entreprise pharmaceutique appelée "Bayer'" utilisait l'héroïne dans le traitement des troubles respiratoires (toux chronique aggressive, tuberculose, bronchite et asthme), ce nouveau médicament était miraculeux pour calmer les symptômes et se débarrasser de la dépendance à la morphine donc il l'appelait héroïne (du terme allemand heroisch). Elle continuait à fabriquer l'héroïne et délivrer vers plusieurs pays et ça était le point tournant dans l'histoire de l'héroïne. L'addiction à l'héroïne augmentait exponentiellement et les professionnels de santé ont remarqué que cette drogue était plus addictive que la morphine et plusieurs autres narcotiques. l'héroïne est devenue illégale et son utilisation aujourd'hui est réservée aux traitements antalgiques.

L'héroïne est une molécule fabriquée à partir de la morphine après un simple ajout d'un groupement acétyle par l'anhydride acétique, voici la réaction correspondante:


Synthèse de l'héroïne (Source: Wikimedia)

L'anhydride acétique est utilisé dans la chimie organique comme un additif alimentaire et dans la fabrication des matériels de construction, actuellement et elle est interdite par plusieurs pays du monde et subit une réglementation stricte. Les fabricants de l'héroïne portent généralement des gants et des masques faciaux pour se protéger contre cette substance irritante et brûlante, vous pouvez trouver des vidéos démonstratives partout sur internet.

L'héroïne partage les mêmes effets biologiques avec la morphine, il provoque une euphorie, un relâchement profond et une diminution des sensation douloureuses physique aussi bien que psychologiques, la seule différence est au niveau de l'addiction, l'héroïne est une substance ultra-addictive qui conduit facilement à la dépendance et la tolérance avec tous les problèmes de sevrage qui les accompagnent.

L'injection intraveineuse de l'héroïne est la plus dangereuse méthode car elle conduit rapidement à la sensation typique de flash avec du bien-être qui conduit vite à l'addiction. En plus, l'héroïne est éliminée par le foie après élimination de son groupement acétyle pour obtenir le mono-acétyl morphine et finalement la morphine encore une fois, cette procédure augmente la durée de vie de l'héroïne et aggrave ses effets. Actuellement les thérapies utilisées pour traiter les toxicomanes consiste à une administration d'un opioïde moins faible, moins addictif qui occupe la place des molécules d'héroïne dans le cerveau par un mécanisme d'antagonisme (buprénorphine connue commercialement sous le nom "Subutex") jusqu'à la normalisation des endorphines (qui prend un peu du temps et c'est pourquoi il y a beaucoup d'échec). Malgré tout ça, il y a des opioïdes  plus puissantes et très dangereuses comme le fentanyl (2 mg peut tuer un homme adulte), même inhaler la poussière de cette drogue ou la toucher peut avoir une action sur le cerveau, bon sang !

L'article d'aujourd'hui est terminé ! je vous souhaite 12 mois de bonheur et une année pleine de joie et de succès, attendez-moi dans un prochain article comme d'habitude !

Liens wikipedia:

L'opium

Les opiacés

Les récepteurs opiacés

Liste d'analgésiques disponibles

La Héroïne

Pour aller plus loin:

La guerre de l'opium, lien

Comment la morphine bloque-t-elle si efficacement la douleur ? par Charles Baudelaire, lien

Should FDA Have Approved ‘Super Opioid’ That’s Stronger Than Fentanyl? lien

Cas clinique: Détresse respiratoire aiguë secondaire à un surdosage en morphine lors d’une analgésie autocontrôlée chez un patient très âgé par A.Ades, V.Compère, C.Abriou, O.Baert, V.Fourdrinier, B.Dureuil. lien

HISTOIRE DE L’HÉROÏNE par Fabienne Pourchon, lien

L’HÉROÏNE, EFFETS, RISQUES par Fabienne Pourchon, lien

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Wow ! Vraiment super riche et complet comme article! J'adore, j'y ai appris pas mal de choses que je ne connaissais pas sur les différences entre opiacés et opioïdes. Vraiment intéressant.

Question d'apporter un petit peu de discussion sur le sujet, il me semble que lorsque ces types de médicaments sont utilisés lors d'un suivi médicalisé, notamment dans un contexte de douleurs aiguës, les risques de dépendance sont vraiment très faibles, par une histoire de compétition au niveau des neurotransmetteurs (??? J'ai un doute... mes cours sont un peu loin, tu peux me corriger?).

Chez les consommateurs réguliers de drogues, c'est un autre type de réaction. Ceux-ci ont généralement un seuil de tolérance à la douleur beaucoup plus élevé, mais il y a aussi un phénomène d'accoutumance. Il est alors nécessaires d'utiliser des doses beaucoup plus fortes pour soulager des douleurs aiguës (dans un contexte opératoire, par exemple).

En tout cas, merci à toi pour cette superbe série d'article! Du très beau travail...

Salut @lamouthe, concernant ta question:

Question d'apporter un petit peu de discussion sur le sujet, il me semble que lorsque ces types de médicaments sont utilisés lors d'un suivi médicalisé, notamment dans un contexte de douleurs aiguës, les risques de dépendance sont vraiment très faibles, par une histoire de compétition au niveau des neurotransmetteurs (??? J'ai un doute... mes cours sont un peu loin, tu peux me corriger?).
Bien qu'il y avait plusieurs cas d'addiction à la morphine après un traitement antalgique prolongé, c'est vrai que la majorité ne développe pas de dépendance et ça peut être expliqué par deux choses:

*les doses administrées sont généralement bien contrôlées et un seuil est préfixé, d'ailleurs les patients peuvent s'auto-injecter à condition que ce seuil ne soit pas dépassé. Donc finalement le phénomène d'accoutumance étant une condition nécessaire pour développer une addiction n'est pas totalement atteint.

*Deuxièment une explication d'ordre psychologique, quand on tombe malade on essaye de se débarrasser de la douleur par tous les moyens, ce n'est pas le même cas que lors d'une toxicomanie par exemple où les gens prennent la morphine pour se détendre et s'amuser. Donc dès que la douleur disparaisse, on est relâché, la composante antalgique surpasse l'euphorie. Mais de toute façon l'addiction reste toujours possible !

Merci pour ta réponse.

Effectivement, après des traitement antalgique prolongé, on peut rencontrer des cas d'addiction. Je parlais plutôt de situation "aiguë", car j'ai souvent rencontré des patients qui avaient peur de prendre les antalgiques morphiniques par crainte de l'accoutumance et de la dépendance. Une sacré éducation à faire pour que ces gens acceptent le traitement et ne souffre pas inutilement.

Par contre, dans les cas de douleurs chroniques ou de traitement au long cours, je me demande si l'addiction vient du besoin de soulagement des douleurs ou des mécanismes d'accoutumance ? Cette dépendance serait-elle physique (accoutumance) ou psychologique (crainte du retour des douleurs et "habitude" d'avoir ses petites pilules...) ?

Dans les situations aiguës, généralement il n'y a rien à craindre tant que la dose se situe dans l'intervalle recommandé car l'accoutumance prend du temps pour s'installer parce que la neuroplasticité est un phénomène lent, les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans la détermination de cette réponse (Un patient peut être plus sensitif à l'action de la morphine qu'un autre).

Par contre dans les situations chroniques , l'administration progressive conduit aux changements physiques au niveau du cerveau (augmentation du nombre des récepteurs opiacés, diminution du taux d'endorphines etc....), la dépendance physique devient bien et belle réelle mais encore une fois, les facteurs génétiques sont différents d'un individu à un autre, on ne peut pas déterminer exactement la durée, ni la dose pour laquelle on commence à développer une addiction.

Quant à la dépendance psychologique, il y a un petit truc là-Bas. il ne semble pas que crainte du retour des douleurs ou l'habitude" d'avoir ses petites pilules puisse changer quelque chose, dans une étude faite en 1999 pendant 2.2 années, les chercheurs ont conclu que lorsque la douleur disparaisse, il n'y avait de dépendance psychologique (pas de douleur= pas de besoin des opiacés). Voici le lien de la recherche (en anglais);

http://www.cancernetwork.com/articles/why-dont-patients-pain-become-addicted-morphine

Un gros merci à toi pour ces très belles réponses bien complètes! J'irai lire cet article dès que possible!


SALUDOS DESDE VENEZUELA
SALUTATIONS DU VENEZUELA
Greetings from Venezuela

Salut soy-venezuelien ! je te souhaite une bonne année :)

MERCI MERCI MERCI MERCI MERCI

Tout aussi bon et enrichissant que votre précédent article ! Upvoté à 100% !

Très gentil de votre part ! Merciii..

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Merciii pour le support !

En fait, j'avais une question qui est tres similaire a celle de @lamouthe. La dependence n'est probablement pas immediate et j'aimerais savoir si tu pouvais en dire un petit peu plus par rapport aux seuils a partir desquels on commence a montrer une dependence, et ou se trouvent les doses donnees dans les traitements medicalises par rapport a ces seuils?

D'avance merci et bonne annee a toi!

Salut @lemouth ! Tout d'abord, pour les opiacés les doses thérapeutiques utilisées varient beaucoup, on parle plutôt d'un intervalle thérapeutique qui va de 20 mg/j jusqu'aux 50 mg/j équivalent de morphine avec quelques fluctuations. Avoir moins de 20 mg/j peux conduire à une dépendance et avoir plus que 50 mg/j ne conduit pas nécessairement à une dépendance, plusieurs facteurs sont mis en jeu (facteurs génétiques, terrain, âge, durée d'usage etc. )

De toute façon, ces doses sont généralement tolérables par les patients et sans danger réel, seulement une légère fraction de patients développent une addiction post-thérapeutique.

Voici le document de référence; https://www.cdc.gov/drugoverdose/pdf/calculating_total_daily_dose-a.pdf

Merci! c'est exactement ce que je recherchais (et super pour le document de reference)!

Hi @fancybrothers!

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