La crise requin
La crise requin (ou « crise requins ») est une série d'attaques de requins survenues autour de l'île de La Réunion, dans le sud-ouest de l'océan Indien, à compter de 20111, et qui constitue une crise sociale et environnementale devenue, par les jeux médiatique et politique, une crise économique et identitaire dans ce département d'outre-mer français.
Les principaux facteurs:
Présence de la Réserve naturelle marine[modifier | modifier le code]
En 2007, est créée la Réserve naturelle marine de La Réunion qui selon certains détracteurs serait devenue le « garde-manger des requins » (développement des populations de tortues et baleines), qui les attirerait vers la côte. tout améne a croire que la relation entre la création de la réserve et une augmentation de la population de requins à été prouvé. En revanche, un écosystème dégradé, tel que les récifs de La Réunion, peut être source d'un changement comportemental et démographique dans les populations de requins pélagiques. Dans ce contexte, la réserve marine de La Réunion aurait un rôle d'attraction de ces attaques de requins.
L'Arrêt de la pêche
La vente de chair de requin est interdite depuis 1999 en raison de la présence possible de ciguatéra, une toxine qui la rend impropre à la consommation. (1 cas en 20 ans) De ce fait la pêche était quasi-inexistante et les requins se concentreraient aux abords de l’île.
Individus déviants
Une hypothèse avancée par certaines personnes a suggéré (par vision anthropomorphique) que les attaques pourraient être dues à un ou plusieurs individus déviants. En effet, des balises ont été implantées sur environ 80 requins, et deux femelles bouledogues ont été plusieurs fois repérées (a posteriori) aux abords de certaines zones, peu avant les attaques2. Cette hypothèse subsiste dans la croyance populaire, bien qu'aux moments des attaques, il a été prouvé que les deux femelles incriminées n'étaient plus sur zone. Ces balises posées en 2011/2012 et avec une autonomie de deux ans ont depuis cessé d’émettre.
Élevages piscicoles
Les élevages piscicoles (notamment la ferme aquacole de la baie de Saint-Paul) ont été fréquemment pointés du doigt, car ils attireraient les requins près des côtes. Pour les éleveurs, la présence des requins dans cette zone n'est pas due à la présence de ces élevages mais plutôt à la proximité de l'embouchure de l'étang de Saint Paul, une réserve d'eau douce se jetant dans la baie de Saint-Paul, car ceux-ci apprécierait les eaux à faible salinité qui leur permettraient de se déparasiter et de dépenser moins d'énergie (le processus d'osmorégulation est en effet coûteux en énergie) lors de gestations2. Selon eux, les requins sont parfois aperçus près des cages, mais n'y sont pas inféodés2. Le tribunal de commerce met fin à cette activité commerciale en 2013.
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