Effluves cérébrales ( ceci est un poème )
La dictature de mon coeur.
Un peu plus à droite, donc moins à gauche;
Toujours plus haut il vise, mais tombe dans la débauche
Cauchemardesque est le silence du mauvais choix
Qu'on prédisait bon pourtant, et pourtant...
L'amour a ses déraisons
Que la passion ignore
Fort de son désir il goûte le fruit inconnu
Et perd son égo cartésien dans le ruisseau des morts
J'ai vécu dans une société civilisée
J'ai vu des miroirs empoisonnés, et elle a frappée
La dictature de mon coeur
Qui m'ordonne le bonheur, un interdit bafoué
Bref, quelle chance, quelle liberté... préméditée, contrôlée?
Chemin de perte, direction la prison
Et quelle aventure nous donne bonne conscience
Quand on a lutté contre le malheur tout-puissant
Avec une arme de soie et un sourire de diamant
J'ai parlé aux coeurs, et je t'ai perdu
Toi, doux malheur, le manque qui m'a tenu
La pluie est tombé, d'eau dépourvue
Elle a séchée mon coeur en inondant ta vue
Dans la rue, parlent les misères
Même si on ne les entend pas, elles crient leur noms dans nos prières
Et la dictature de mon coeur a touché le pavé
Pris mon bonheur en grippe
Détourné mon épée, vers un combat nouveau
Une guerre d'identité
Où l'autre est un miroir que mon armée doit consoler
Armée de pierres abandonnées
Qui traînent les rues
Je vous donnerai bien ma peau
Pour couvrir vos blessures
Je vous offrirai mon eau
Pour apaiser le sang de vos idées
Mais avant tout, j'ai tant besoin de vous
Roches divines,
Frères et soeur des fossés
Pour libérer cette rue, s'affranchir des péchés
Que la dictature de nos coeurs a revendiqué
Laly