Una novela, pour voyager, in another world [ES/FR/EN]

in #life6 years ago (edited)

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Para una de mis clases de español, el ejercicio fue escribir ... eso es bueno, es mi pasión. El texto es corto, pero quería compartirlo contigo. Buena lectura !

Pour un de mes cours d'espagnol, l'exercice était d'écrire... cela tombe bien, c'est ma passion. Le texte est court, mais j'avais envie de le partager avec vous. Bonne lecture !

For one of my Spanish lessons, the exercise was to write ... that's good, it's my passion. The text is short, but I wanted to share it with you. Good reading !

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Entre sueño y realidad

Rosa había estado encerrada en su casa toda la semana, sentada en una silla de escritorio para estudiar. Sus ojos están cansados y le duele la cabeza. Ella debe tomar el aire. Decide ir a un parque cerca de su casa, escalar una pequeña colina y sentarse con las piernas cruzadas en el único banco en la cima de la colina.

Es un día de otoño, el viento helado de ayer, el que pica las yemas de los dedos y la nariz, ha cedido dejando hoy un sol resplandeciente. Desde donde está, Rosa ve una de las esquinas del parque, la que está rodeada por un muro de piedra. Los árboles aquí están adornados con hojas brillantes, una mezcla de ocre y rojo escarlata. Los niños juegan a atrapar, antes de que aterricen en el suelo, las que caen de los árboles. Dos bancos, uno al lado del otro, están allí.

Luego saca el libro favorito de su bolso y mira la portada. Ella conoce todos los detalles. Esta es una foto en blanco y negro que muestra tres personajes: un hombre de pie, alto, con cara demacrada y con un sombrero; una mujer a su derecha con una mirada seria, usando un pañuelo en la cabeza para ocultar su cabello y finalmente una mujer apoyada en un sillón de estilo boudoir, con un vestido que revela sus hombros y oculta su cara con su antebrazo como si llorara. Rosa abre el libro en la primera página y lee lentamente sumergiéndose en cada página, en cada palabra, en cada letra.

Ella levanta la cabeza luego de dos capítulos para observar el paisaje. Una pareja vino a sentarse en uno de los bancos de abajo, son bastante viejos. Charlan alegremente y luego la mujer hurga dentro de su bolso del cual saca un plátano que le da a su marido. Lo pela y mientras que con una mano sostiene su plátano, el cual come con envidia, con la otra sostiene la de su esposa. Rosa dibuja una sonrisa, lo que hace que sus párpados se curven y vuelve a su lectura.

Cuando mira hacia arriba la pareja ya no está allí, en cambio, hay un hombre joven. Él sostiene en su mano lo que Rosa piensa que es un cuaderno de dibujo. Pone una caja de pintura de acuarela a su lado. Sin embargo el no mira su cuaderno de dibujo, por el contrario, mira en la dirección de Rosa. Se queda mirando, sin apartar la mirada. Rosa piensa que está soñando, que el joven tiene que mirar todo el paisaje para poder dibujarlo, y ella comienza a leer nuevamente. Pero, la señorita es una persona muy curiosa y no puede evitar mirar, luego de leer dos páginas, al hombre allí sentado.
Él sigue mirándola. Rosa siente que sus pómulos se sonrojan y pierde el hilo de su lectura. El joven no se mueve, casi parece que no respira, tanto que su cuerpo permanece inmóvil. Ella mira hacia abajo otra vez.

Luego de unos momentos. Ella se pregunta si todavía la está mirando, pero esta vez se resiste a no levantar la cabeza y promete no mirar hasta que termine su capítulo. Ella gira más rápido las páginas de su libro, casi sin leer nada, hasta que llega el punto final y el más esperado del Capítulo 4. Siente que su corazón late más rápido, está impaciente. Ella mira hacia arriba, pero ya no queda nadie. Estaba soñando, se dijo a sí misma. Sin embargo, nota que hay un pedazo de papel en el banco. Ella da un salto y se dirige a el mismo. Su corazón late aún más fuerte, lo siente patear en su pecho. Se acerca a donde estaba el joven hace unos momentos y agarra el pedazo de papel. Es un dibujo. Pero no una imagen de lo que vio el hombre, sino lo que Rosa vio desde la cima de la colina, los árboles, la pared baja y los dos bancos. Como si el joven hubiera pasado todo ese tiempo en su cabeza, que había visto a través de sus ojos su mundo. Ella devolvió el dibujo y descubrió seis palabras dejadas por el desconocido: « A veces, los sueños cobran vida »

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Entre rêve et réalité


Rosa avait été enfermée chez elle toute la semaine, assise sur une chaise de bureau, à étudier. Ses yeux sont fatigués et sa tête lui fait mal. Elle doit prendre l'air. Elle décide d'aller dans un parc près de sa maison, de gravir une petite colline et de s'asseoir les jambes croisées sur le seul banc au sommet de la colline.

C'est un jour d'automne, le vent glacial d'hier, celui qui pique le bout des doigts et le nez, a cédé aujourd'hui sa place à un soleil resplendissant. D'où elle se trouve, Rosa voit l'un des coins du parc, celui qui est entouré d'un mur de pierre. Les arbres ici sont ornés de feuilles flamboyantes, un mélange d'ocre et de rouge écarlate. Et les enfants jouent à attraper, avant qu'elles n'atterrissent sur le sol, celles qui tombent des arbres. Deux bancs, côte à côte, sont juste à côté.

Ensuite, Rosa prend son livre préféré dans son sac à main et en regarde la couverture. Elle en connaît tous les détails. C'est une photo en noir et blanc qui montre trois personnages: un homme debout, au visage émacié et portant un chapeau; une femme à sa droite avec un air sérieux, est coiffée d'un foulard pour cacher ses cheveux et enfin une femme appuyée sur un fauteuil de style boudoir, portant une robe qui dévoile ses épaules, cache son visage avec son avant-bras comme si elle pleurait. Rosa ouvre le livre à la première page et lit lentement comme si elle voulait s'imprégner de chaque page, de chaque mot, de chaque lettre.

Elle lève la tête après deux chapitres pour observer le paysage. Un couple est venu s'asseoir sur l'un des bancs en bas, ils sont assez âgés. Ils bavardent joyeusement et puis la femme fouille dans son sac d'où elle sort une banane qu'elle donne à son mari. Il l'épluche et tandis que d'une main il tient sa banane, qu'il mange avec envie, de l'autre il tient celle de sa femme. Rosa esquisse un sourire, un de ces sourires qui fait se fermer les paupières, puis reprend sa lecture.

En levant à nouveau les yeux, elle constate que le couple n'est plus là et qu'à la place, se trouve un jeune homme. Il tient dans sa main ce que Rosa pense être un carnet de croquis. Il pose une boîte de peinture aquarelle sur son côté. Cependant, il ne regarde pas son carnet de croquis, au contraire, il regarde dans la direction de Rosa. Il l'observe, sans détourner les yeux. Rosa pense qu'elle rêve, que le jeune homme doit regarder l'ensemble le paysage pour pouvoir le dessiner ensuite, et elle recommence à lire. Mais, la jeune demoiselle est une personne très curieuse et ne peut pas s'empêcher de regarder, après n'avoir lu que deux pages, l'homme assis là.

Il continue à la regarder. Rosa sent ses pommettes rougir et perd le fil de sa lecture. Le jeune homme ne bouge pas, il semble presque ne pas respirer, tant son corps reste immobile. Elle baisse les yeux.

Quelques minutes s'écoulent. Elle se demande s'il la regarde toujours, mais cette fois, elle résiste à lever la tête et se promet de ne pas regarder tant qu'elle n'aura pas fini son chapitre. Elle feuillette les pages de son livre plus vite, presque sans rien lire, jusqu'à l'arrivée du point final tant attendu du Chapitre 4. Elle sent son cœur battre plus vite, plus impatiente que jamais. Elle lève les yeux, mais à présent il n'y a plus personne. J'ai du rêver, se dit-elle. Cependant, elle constate qu'il y a un morceau de papier sur le banc. Elle fait un bond sur ses pieds et s'élance vers le bas de la colline. Son cœur bat encore plus fort, elle le sent battre dans sa poitrine. Elle s'approche de là où le jeune homme était il y a quelques instants et attrape le morceau de papier. C'est un dessin. Mais pas un dessin de ce que l'homme voyait, mais de ce que Rosa voyait du haut de la colline, les arbres, le muret et les deux bancs. Comme si le jeune homme avait passé tout ce temps dans sa tête, comme s'il avait vu le monde à travers ses yeux. Elle retourne alors le dessin et y découvre six mots laissés par l'étranger: "Parfois, les rêves s'animent"

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Between dream and reality

Rosa had been locked up at home all week, sitting in an office chair, studying. Her eyes are tired and her head hurts. She must go outside. She decides to go to a park near her house, climb a small hill and sit cross-legged on the only bench at the top of the hill.

It's an autumn day, the icy wind of yesterday, the one that stings the fingertips and the nose, today gave way to a resplendent sun. From where she is, Rosa sees one of the corners of the park, the one that is surrounded by a stone wall. The trees here are adorned with flamboyant leaves, a mixture of ocher and scarlet red. And the children play to catch, before they land on the ground, those falling from the trees. Two benches, side by side, are next to each other.

Then Rosa takes her favorite book from her purse and looks at the cover. She knows all the details. It's a black-and-white photograph showing three characters: a man standing, his face is emaciated and he wears a hat; a woman on his right with a serious look, is wearing a scarf to hide her hair and finally a woman leaning on a boudoir style armchair, wears a dress that reveals her shoulders, hides her face with her forearm as if she cried. Rosa opens the book on the first page and reads slowly as if she wants to be immersed in every page, every word, every letter.

She raises her head after two chapters to observe the landscape. A couple came to sit on one of the benches below, they are quite old. They chat happily and then the woman searches in her bag, from where she takes out a banana and gives it to her husband. He peels it and while with one hand he holds his banana, which he eats with envy, on the other he holds that of his wife. Rosa sketches a smile, one of those smiles that makes our eyes close, then go back to read.

Raising her head again, she finds that the couple is no longer there and that instead, there is a young man. He holds in his hand what Rosa thinks is a sketchbook. He lays a box of watercolor paint on his side. However, he does not look at his sketchbook, on the contrary, he looks in the direction of Rosa. He observes her, without looking away. Rosa thinks that she is dreaming, that the young man looks at the whole landscape so that he can draw it later, and she starts reading again. But, the young lady is a very curious person and can not help but watch, after having read only two pages, the man sitting there.

He continues to watch her. Rosa feels her cheeks blush and loses the thread of her reading. The young man does not move, he seems almost not to breathe, so his body remains motionless. She lowers her eyes.

A few minutes pass. She wonders if he's still looking at her, but this time she resists raising her head and promises not to look until she finishes her chapter. She flips through the pages of her book faster, almost without reading anything, until the end of the long awaited end point of Chapter 4. She feels her heart beat faster, more impatient than ever. She looks up, but now there is no one left. I had to dream, she told herself. However, she realizes that there is a piece of paper on the bench. She leaps to her feet and rushes down the hill. Her heart beats even harder, she feels it beating in her chest. She approaches where the young man was a few moments ago and grabs the piece of paper. It's a drawing. But not a picture of what the man saw, but what Rosa saw from the top of the hill, the trees, the low wall and the two benches. As if the young man had spent all that time in her head, as if he had seen the world through her eyes. She then turns the drawing and discovers six words left by the stranger: "Sometimes dreams come alive."

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Essai d'aquarelle : Automne

Gracias a Luis por la ayuda en la traducción, nos vemos pronto en Alemania o Argentina.

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Tu cuento me gusta mucho! :)

Nice storytelling. You are really a talented writer @bertille-aa. Continue like that! :)

Thank you a lot :)

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