La Blockchain et l'écologie
Bien le bonsoir, cette fois ci on se retrouve pour a nouveau parler de la Blockchain, mais cette fois ci pour parler de son impact au niveau de l'environnement... Je vais tenter de survoler les parties qui me questionnent et j'espère vous donner l'envie de vous renseigner a ce sujet !
La BlockChain cette technologie novatrice qui est mis en avant dans toutes brochures spécialisées et qui a vu son nom prononcé un nombre incalculable de fois dans la bouche de personnes plus ou moins connaisseuses du milieu, pendant l’année 2017 n’est pas forcement « LA » solution pour tout , et à peut-être des points noirs qu’il faut savoir montrer aux yeux de tous. Etre conscient de cette faiblesse c’est pouvoir mieux améliorer le concept que de fermer les yeux et n’y voir que les avantages.
En effet, derrière la Blockchain il y a de nombreuses questions qui peuvent être soulevées et des problèmes viennent vite à l’esprit quand on creuse un peu. Je vais dans cet article tenter de soulever l’un des plus gros points noirs de la technologie : la consommation énergétique de la technologie BlockChain.
Le système de la Blockchain repose sur un processus de vérification d’une chaîne binaire spécifique et unique à chaque bloc. Or, une unité de calcul seule, pour un serveur multicœur, prendrait des décennies pour valider un bloc sur la chaîne. Le fait que des milliers d’unités de calcul en parallèle soit effectués permet de réduire significativement le temps de calcul, à tel point que la résolution prend en moyenne moins d’1 heure sur la chaine Bitcoin.
Malheureusement le fait que des milliers d’ordinateurs travaillent en même temps n’est pas pour rassurer les écologistes, 99 % de cet effort de calcul est réalisé en vain. Tout d’abord, le calcul à réaliser consiste à utiliser la force brute avec des milliards de tentatives avant de trouver la clé qui pourra valider une clé qui n’a aucun sens à part entière. Il faudrait donc mieux optimiser la consommation d’énergie faite avec la BlockChain pour pouvoir la rendre plus pertinente d’un point de vue écologique.
Pourtant, l’humanité a toujours consommé davantage d’énergie. Les révolutions énergétiques comme le charbon, le pétrole ou l’énergie nucléaire ont seulement permis de générer davantage d’énergie et de la consommer mieux. Si la puissance de calcul par watt consommé est une cible clé des industriels, les serveurs de dernière génération ASIC remplissent progressivement ce rôle de consommation énergétique et pourrait être une réponse à cette problématique.
Il pourrait être intéressant de mettre en avant la BlockChain et son principe de vérification de données « incorruptible », en effet, si cette technologie était directement implémentée dans un service de banque par exemple, la BlockChain pourrait faire sauter tous les process de vérifications qui existent actuellement qu’il soit informatique ou humain. Imaginons que l’on mette bout à bout l’énergie électrique de chaque ordinateur et serveur utilisé uniquement pour les opérations de contrôle, les frais de gestion des locaux et la part des salaires liés aux opérations de vérification. Ce coût global revient a priori beaucoup plus cher qu’avec un processus assisté par la Blockchain. Cette opération semble vraie, que la chaîne soit privée ou décentralisée.
En opposition à cela, on pourrait pointer du doigt les BlockChains utilisant le système de Proff of Work qui par définition vont solliciter des miners du monde entier pour résoudre les différents calculs et vont donc forcement faire augmenter la facture totale d’électricité de la planète puisqu’ils consomment énormément d’énergie. Pour le réseau Ethereum, on évalue sa consommation en électricité comme équivalente à toute la consommation électrique de Chypre soit environ 4,2 TW/h. Pour le Bitcoin, en 2014, sa consommation est similaire à celle de l’Irlande. Nous espérons en tout cas que comme pour chaque chaine, il y aura une amélioration régulière des algorithmes de minage pour rendre le travail des miners moins gourmand, et ainsi faire réduire cette facture mondiale, qui ne cesse de grimper. Le passage en Proof of Stake pour l’Ethereum, dans un futur plus ou moins proche, pourrait être une solution également pour réduire cette facture… Affaire à suivre donc.
On peut donc se poser la question de la légitimité d’utilisation de cette technologie dans un monde qui est en pleine transition écologique. Peut-être que la BlockChain aurait tout à fait eu sa place pendant l’ère de la grande industrialisation, où la notion de Lean n’était sur les lèvres de personne, mais dans notre mode de vie qui tente de réduire l’empreinte écologique de l’homme, la BlockChain est-elle une technologie viable?
J'espère que vous aurez apprécié la lecture de mon point de vue et j'ouvre encore une fois le débat sur ce sujet
Vive Steemit !
twitter: @valentinta
Les blockchain reposant sur le protocole de vérification PoW sont très consommatrices d'électricité du fait de la mise en concurrence des mineurs, mais le PoS est beaucoup moins consommateur d'électricité donc il ne faut pas de généralités.
Justement, je parle des deux systèmes pour les comparer et émettre la possibilité qu'à long terme, d'un point de vue écologique, le PoS devrait être mis en avant, même si cette action amènerait d'autres conséquences autres qu'écologique.
J'ai simplement voulu exposer mon point de vue sur la technologie Blockchain dans un monde qui veut réduire son empreinte écologique.