A la découverte de nos vieux billets de banque #22

J’aimerai, au travers de ces quelques articles, vous faire découvrir nos anciens billets de banque, qui avaient cours au siècle dernier. Parfois pour la nostalgie, parfois pour les mettre en parallèle avec leur époque, ou le personnage qu’ils mettent en valeur, ou enfin parfois tout simplement pour leur côté esthétique.

Poursuivons avec le billet de 500 Francs Victor Hugo.

Émis de 1954 à 1959, il vient en remplacement du 500 F Chateaubriand. Il est l’œuvre de l'artiste française Clément Serveau, et sera imprimé à un peu moins de 300 000 000 d'exemplaires.

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Au recto, figure le portrait de Victor Hugo, d’après le portrait peint par Léon Bonnat. En arrière-plan figure le Panthéon, lieu dans lequel reposent ses cendres.

Portrait de Victor Hugo, par Léon Bonnat
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Au verso, le même portrait de Victor Hugo, identique mais en inversé par rapport au recto. En arrière-plan, la place des Vosges à Paris, que l’écrivain pouvait apercevoir depuis les fenêtres de son appartement, qu'il habita sous la Monarchie de Juillet, durant 16 années. Celle-ci, située 6, place des Vosges, est aujourd’hui un musée, accessible à la visite.

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Ce billet rend hommage à une figure majeure du XIXème siècle, tant sur les plans littéraire que politique.
Né en 1802 à Besançon (« Ce siècle avait 2 ans »), il est le fils du général d’Empire Joseph Hugo, ce qui imprima chez lui une profonde admiration pour le Premier Empire français, pour son père (« Mon père, ce héros »), et pour Napoléon Ier.

Son œuvre est immense, et il est bien compliqué de chercher à la résumer en quelques lignes sans exclure des réalisations majeures.

Sur le plan littéraire, citons, pour être bref, Notre Dame de Paris, Les Misérables, Les travailleurs de la mer, Quatrevingt-treize, ainsi que de nombreux recueils de poème, tels Les Orientales, Les Châtiments, Les Contemplations.

Sur le plan politique, Victor Hugo fut élu député en 1848. Il est surtout connu pour son opposition farouche à Napoléon III, et au second empire, l’ayant conduit à l’exil en Belgique puis sur les îles anglaises de Jersey et Guernesey, au large de la Normandie. Suite à la chute du Second Empire en 1870, il rentre en France, et finit sa carrière en tant que sénateur.

Je vous propose, pour les curieux, quelques-uns de mes poèmes préférés :

• Tu peux, comme il te plait
• Aux morts du 4 décembre
• A une femme
• Demain dès l’aube

Merci pour votre lecture ! :)

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