Hier en arrosant mes plantes, j’ai trouvé à coté d’un bac à fleurs, un gros insecte mort; j’ai été à la fois intrigué et impressionné par sa taille.

Étant donné que je ne connais rien aux insectes, je vais vous en faire une description sommaire (non scientifique) : l’insecte, de couleur brune, mesurait plus de 4 cm de long, avait de longues ailes, un corps trapu, 2 gros yeux de chaque coté du la tête et 2 grosse pattes ou pinces avant. Sur le dessus de son corps, on aurait dit comme des écailles et au centre un point noir bien visible.

Dans la hiérarchie des insectes, il devait se situer en haut de liste; son corps robuste et l’envergure de ses ailes étant des atouts tout à son avantage. La pauvre bête avait le bout d’une aile cassée, voire brûlée; c’est alors que j’ai pensé : « à force de trop abuser de la vie, on finit par se brûler les ailes » mais ce dicton lui était sans doute inconnu.

Avant de le jeter, j’ai alors pensé que, dans le monde des insectes, celui-ci, de par sa taille et sa carapace, devait figurer parmi les premiers de sa race; était-ce une reine, un/une chef de clan, un guerrier chargé de défendre le nid et la reine, je ne sais pas. Il devait certainement être quelqu’un d’important parmi les siens; j’ai donc voulu lui offrir des funérailles dignes de son rang et à cet effet, j’ai choisi un endroit de verdure, fleuri et riche en vermisseaux.

Bien que j’aie prévenu toute la gente ailée; bourdons, abeilles, guêpes et libellules, personne n’a daigné se présenter à la cérémonie. Étant donné que je connaissais peu la bête, l’oraison funèbre fut très courte.

En espérant avoir répondu à ses dernières volontés, la petite bête repose maintenant en paix au pied d’un gazania en fleurs.

Toutes les photos sont miennes.

R.I.P.