L'Homme N'est-Il Qu'Un Prédateur ?
C'est une chose étrange de penser que l'homme n'est qu'un prédateur. Mais en est-il vraiment ainsi ? Dans les livres d'Histoire d'avant l'Histoire, on définit les premiers hominidés comme des chasseurs cueilleurs, mais le passage dans l'hominisation qui a précédé la disparition des parenthropes ( nos ancêtres qui vivaient dans les arbres ) il y a quelques 1 millions d'années nous indique que ce qu'on appelle communément l'homme aujourd'hui est devenu ce qu'il est probablement plus par opportunisme ou par faiblesse bien avant de l'acquérir par la ruse ou les armes ( ce qui nécessite de toute évidence un degré d'intelligence supérieur ).
Il y a donc de fortes chances que nos premiers ancêtres hominidés aient été d'abord en réalité des charognards, bien avant de devenir chasseurs, qui repus de l'apport en protéine apporté par la viande dans son régime alimentaire seraient à l'origine de l'évolution de notre cerveau actuel et celui-là même dans son évolution qui a servi à confectionner les premières armes, vestige significatif de présence humaine.
Mais dans son évolution, l'homme s'apparente aux plus grands singes qui ne sont pas carnivores et l'hypothèse d'après laquelle nous nous apparentons à eux démontre que notre physiologie n'est pas à-priori conçue, à l'instar des grands carnivores, pour consommer et digérer au mieux de la viande.
J'ai donc personnellement de nombreux doutes sur l'hypothèse d'après laquelle le cerveau humain se serait constitué grâce à un apport en viande dans son régime alimentaire, mais cela pourrait aussi expliquer bien des choses sur la nature humaine. Si un homme a pu porter un jour de la viande à ses lèvres, il n'est pas impossible de penser que d'autres ne l'auraient pas fait, et cela ne serait en rien une explication causale possible de l'évolution du cerveau humain. A l'inverse, c'est quand l'homme n'était que prédateur qu'il était alors rendu à l'état de bête sur terre, état encore perpétré aujourd'hui chez King Burger ou Mc Do de bien des manières.
Donc, l'homme est en réalité un super-prédateur qui se réduit à l'état de bête quand il devient prédateur. Et dans notre état de super prédation il n'est plus nécessaire en aucune manière de tuer pour vivre. Malheureusement, nous pouvons constater qu'il n'en est rien car encore aujourd'hui les milliards de victimes de nos prédations programmées tomberont encore à heures fixes dans nos assiettes ( du moins pour la grande majorité d'entre nous ) sans compter sur les dommages collatéraux des mauvaises pratiques comme le chalutage en eaux profondes ou encore le braconnage d'espèces en voie de disparition.
Il y a déjà plus de 20 ans que j'ai pris conscience du massacre des animaux que la société de consommation s'efforçait de nous cacher de toutes parts et cela a profondément changé ma vie car je suis devenu végétarien puis ensuite de plus en plus végétalien, j'ai constaté une réduction significative de mes problèmes intestinaux.
Je ne l'ai pas fait pour des raisons de santé mais uniquement par la prise de conscience profonde que notre espèce se dirigeait dans une mauvaise direction à laquelle je ne voulais plus du tout participer. Si la liberté est essentiellement négative, alors notre plus grande liberté réside dans le pouvoir de dire "non" et de refuser la pression que le groupe social ou familial nous impose.
Reconstitution de parenthropes, notre lointain ancêtre
Notre plus grande liberté consiste à vivre en fonction de nos principes et celui qui n'en a aucun devient alors l'esclave de ses sens jusqu'aux désirs absurdes que la publicité et le marketing lui impose. La tendance à l'abrutissement pour gouverner les masses a toujours été une règle fondamentale des gouvernements et des grandes corporations qui veulent se réserver l'exclusivité des richesses. Le marché de la viande est d'ailleurs le business le plus rentable et le plus déplorable car, outre la souffrance infligée aux animaux, il contribue également à la destruction de l'environnement et au développement de nouvelles maladies.
L'humanité est donc entrée dans sa sixième extinction de masse dont nous sommes devenus à la fois la cause et le mal incurable si nous ne changeons pas de direction. Jamais tant qu'aujourd'hui la cause végane n'a été une urgence planétaire et bien peu sont encore à même de s'en rendre compte. Nous courrons à notre perte en sciant la branche de sagesse de nos plus lointains ancêtres sur laquelle nous sommes honteusement assis. Nous détruisons des écosystèmes qui ont mis des milliers d'années à se construire pour en faire des oeuvres d'art éphémères dans nos assiettes ou des trophées dans nos salons. Il faut que ce monde-là cesse et seule une prise de conscience à la fois individuelle et collective pourra nous y conduire. Notre avenir en dépend et nos choix nous appartiennent.
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Quel postulat alarmant, l'avenir s'annonce bien sombre ! Upvoté à 100% !
Loin de moi de vouloir effrayer mes lecteurs! L'espoir n'est peut-être pas interdit d'une prise de conscience collective toujours plus grande par l'éducation? Merci pour votre soutien.
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