Le voyage touche à sa fin. Après 3 semaines, la fatigue commence à sérieusement se faire ressentir. Mais je suis heureux. Heureux d’être ici et d’avoir vécu tout cela. Le dernier jour est un moment particulier, j’ai envie de terminer en beauté. Mais le temps en a décidé autrement. Il pleut, un nouveau typhon passe au large du Japon.

J’en ai marre de la pluie. Sur les 20 jours passés au Japon, j’ai eu 17 jours avec de la pluie, et 2 gros typhons. J’avais prévu d’aller voir une nouvelle pépinière bonsaï mais avec cette météo c’est impossible.

Je décide donc d’aller voir le Musée des arts occidentaux, situé dans le parc de Ueno. Il y a une exposition sur Hokusai et les rapports entre son travail et les oeuvres d’artistes occidentaux.

A l’entrée du musée, des « range parapluie ». Ils ont vraiment pensé à tout ces japonais !

A l’intérieur, une ambiance feutrée, silence, tout le monde regarde chaque oeuvre dans une discipline quasi militaire. Si je suis venu voir cette exposition c’est parce que j’aime beaucoup le travail de Hokusai, que cela me permet d’admirer quelques oeuvres impressionnistes magnifique mais également parce qu’une amis de @mdecombe expose également une pièce ! Une assiette avec une peinture qui rappelle une des estampes de Hokusai !

Je poursuis la journée à l’abris. D’abord dans un grand centre commercial, avec des jeunes habillés dans des costumes parfois délirants.

Puis dans des arcades commençantes plus traditionnelles. J’aime beaucoup ces artères abritées par de grandes verrières. On est à la fois dans la rue mais également abrité de la pluie.

J’en profite pour goûter quelques spécialités, notamment un Taiyaki. Une sorte de gâteau en forme de poisson avec de la glace à l’intérieur.

Il commence à faire nuit, le temps passe trop vite. Une dernière visite à Asakusa qui s’est vidé de sa foule de touristes. Tout est redevenu plus calme.

Qu’est-ce que je vais faire de ma dernière soirée ? J’entre dans un restaurant de brochettes yakitori. Je n’en avais pas encore mangé au Japon.

C’est bruyant ! Autant les japonais sont calmes dans les transports ou dans la rue, autant quand ils sortent ils parlent et l’ambiance est festive.

Au centre du restaurant, le coin préparation avec les cuisiniers en train de préparer les brochettes. Je m’assoie au bar, commande un verre et choisis mon repas. Beaucoup de choix, à base de poulet, boeuf, mais également des abats. J’ai décidé de me faire plaisir !

C’est festival de goûts subtiles, des mélanges étonnants. Tout est préparé à la demande, et je reste à regarder l’habileté des chefs japonais.

Je retourne tranquillement à mon hôtel à pied, afin de ressentir une dernière fois le gout de Tokyo.