Une Envie Méchante

Elle était aussi rapide qu’un avion de chasse, elle passait dans la nuit pour repartir à l’aube d’angoisse. Elle était explosive autant qu’une bombe nucléaire, dangerosité qui venait de la chaleur de sa cuillère. Elle était dangereuse à cause de son odeur de vannière.

Elle était malheureuse, mais souriait à son malheur. Dans son sillage elle ne laissait que de la cocaïne a demi-consommé, une odeur de joint partie en fumée. Elle prenait gout à mélanger héroïne et soirée, elle était éphémère comme une étoile filante.

Elle n’avait plus peur du vide ou de la solitude, elle se noyait dans les verres de cocktail injecté de LSD, prenant son pied à délirer. Comme les cendre rosé d’une clope dans la nuit, quitte a brillé un peu par cette odeur qui restait, elle partait au matin dans le quotidien. Comme l’odeur vanillé de ce produit qui lui permettait de s’échapper.

Belle mais évanescente, elle tentait de résister à ces envies méchantes.

Couché dans le lit, plus d’âme ni de voix, un corps modelé par les désirs appréciés de ces partenaires endormis, dans la lumière tamisé d’une chambre aux secret clos. Pas de défaut, d’anomalie, rien qui ne trahissait la réalité.

La focal entre elle et la réalité, était bien éloignées. Eblouit par les faux semblant, et les mensonges de l’ivresse, lui promettant une allégresse qui jamais n’existerait. Aveuglé par les songe qui lui ont été commander.

Elle restait des heures à se noyée, dans l’opacité des nuits enfumée, elle contemplait tous ces visages ressemblant au siens, écoutant les rire et les sourire de cette communauté. Elle remontait de temps à autre avec quelqu’un pour tenir chaud a son lit. Elle consommait de la méthamphétamine, pour oublier les visages de ceux qu’elle haïssait.

Belle mais évanescente, elle résistait difficilement à ces envies méchantes.

La beauté impassible, comme un glaçon dans un désert. La beauté belle mais singulière, lui ont suffi à la convaincre de trop s’approché de la lumière, en cendre elle est partie, faisant oublié son illusion et ces soucis. Ne restant plus d’eux que de la poussière.
Elle s’est tailladé les veines à l’image de ces rêves, elle a plongé dans la seine pour ne plus pensé à ces problèmes. Elle a contemplé l’artifice qu’elle avait créé, pour les oublié aussitôt alors que c’était ces dernières qui l’avait tué.

Pour stopper l’hémorragie et les milliers de question, qui entrent dans sa tête en état de combustion. Chaque recoin, chaque fossé, recelant de l’aliénation qu’elle tentait de réfréné.

Belle mais évanescente, elle ne résistait plus à cette putains d’envies méchantes.