RE: Mes derniers mots (voeux) sur Facebook
C'est en effet une bonne question, je pense qu'il faut voir ça au dela de Steemit. D'autres plateformes peuvent proposer des interfaces et des expériences utilisateurs différentes, voir même des modèles économiques et d'autres types de gouvernances et de distribution des tokens, à l'aide des Smart Media Token (SMT), qui arrivent prochainement. @busy.org en sera un exemple qui agira dans ce sens, nous l'espérons.
Quant au fait que l'argent soit en jeu, j'aime penser également un monde sans argent, sans notion de comptabilité, et où l'échange et le partage aurait une tout autre dimenson, mais ca ne sera possible qu'après des transitions et mutations successives passant par remodeler notre vision de l'argent. Ce premier changement opère déjà dès lors que nous reprenons en main notre moyen de production de valeur, donc de création monétaire, à l'aide d'une cryptomonnaie et de la blockchain. L'argent devient alors un concept totalement différent qui est adossé à ce que Steem appelle un Proof-of-Brain. En produisant une contribution intelligente, donc de valeur aux yeux de la communauté, celle-ci accepte par mécanisme de création de valeur par inflation et de vote pour distribuer, de reverser une partie de cette valeur.
C'est bien évidemment un nouveau paradigme dans lequel tout est permis, et notamment des abus, mais comme partout il y aura toujours des abus. Ce qui est important de souligner à ce sujet c'est
1/ Ce qu'il y a ici et n'existe nul part ailleurs (des personnes rémunérées pour contribuer intelligemment à une plateforme/une communauté). transparence, sécurité, réputation.
2/ Ce qu'il est possible de faire pour éviter les abus ici, et pas ailleurs: la flexibilité d'un système et sa transparence qui nous permet d'avoir conscience des problématiques et par consensus "démocratique", trouver un moyen de résoudre/améliorer la constitution et l'organisation de l'écosystème en modifiant des paramètres permettant d'empêcher ces abus.
En ce sens, je pense que tout reste à construire mais que nous pouvons réellement produire des choses révolutionnaires qui n'étaient pas envisageables avant ces technologies.