La sexualité cachée dans l’évolution darwinienne

in #fr8 years ago

Je vais faire un exercice difficile. Écrire dans la science fondamentale donne toujours l’idée d’un réveil ; c’est un risque. Mais il est un bon exercice, à l’usage de cette vidéo qui confirme ce qu’elle énonce quand elle l’applique à elle-même ; à savoir qu’elle est une information et que les lois de l’information dont elle parle, doivent y être vues en elle-même. Lorsqu’elle est visionnée éventuellement plusieurs fois pour en "épuiser le sens" comme on dit, on la réduit à une structure dont l’énergie est dissipée . Elle est alors devenue le cadavre de structure dissipative – notre lecture l’a consommée et elle est devenue parmi nos archives , ce qu’on appelle dans un musée une ‘évidence’ et dans une église une ‘relique’.

Nous voudrions cependant qu’elle serve au propos sur la différence sexuelle. Je rappelle qu’elle s’intitule Thermodynamique de l’Évolution. Et c’est bien beau de parler de l’évolution – mais le darwinisme a-t-il épuisé ce qu’il en est de la sexualité ? Pas du tout et, honnêtement parlant, on sait que c’est la psychanalyse qui a permis de mettre de côté ce qui restait à la clé dudit darwinisme. Nous pouvons donc nous demander si la conférence de Roddier en loge un indice de cette clé ; si on peut y voir la psychanalyse pénétrer le trou de serrure du sexe. La réponse est positive. Oui, ce brillant rapport sur la thermodynamique en répond. On le trouve lorsqu’on a effeuillé son information. Il y reste un chiffrage, code exclu, tabou, qui y réside insu ; ce que psychanalyste je vais déchiffrer :

Commençons par le "moi", l’ego freudien, c’est à dire le ‘semblant’ qu’on bredouille en ‘meme’ (memetique de R.Dawkins. Le ‘moi’ est une fonction de négation ; il nie ce qu’il sait.. (avec pour parèdre l’Inconscient). Suivant la linguistique chiffrée du freudisme : le me.nie.ce.que.. Strictement prononcé à la Roddier, à la vitesse de la lumière, il s’agit du ménisque.
Effectivement on voit le voit thermodynamiquement sous la forme du ménisque à la minute 23:44 de la conférence ainsi que sur le schéma que je montre ici, qui est celui de la psychanalyse, de la foule ou de l’hypnose, mis à la verticale pour qu’on saisisse bien la comparaison. Nommément le ménisque est le miroir, A, du Modèle Optique, où, en Schéma de la Foule on voit le ‘moi’, les "me", comme des grains de miroir.

ménisque

Cette expérience linguistique, rigoureusement fidèle à la science de la psychanalyse, permet un début du repérage de la sexualité dans la thermodynamique.

Je ne veux pas être trop choquant – ce « taire mot » dynamique, provoque des insurrections ; toutefois reconnaissons simplement qu’un mot, un gène ou un meme, puisse se cacher, évitant qu’on tue ce qu’il dit. Je continue à lire la conférence de Roddier. On a vu que dans le jus de mot (ménisque ; me nie ce que..) il y avait une signification, un jouir de plus à la bonne cause académique. On trouvait le mot caché du moi dans l’éprouvette. Or faudrait-il augmenter la pression qu’on arriverait, dit-on, à l’opalescence. Ceci est vérifiable à la minute 25:18. Le ménisque s’est dissipé dans une indistinction générale. Il a laissé place à la sexualité comme nous allons le voir :

Pour saisir effectivement ce que, comme «ménisque » l’Inconscient dit d’« opalescence » en thermodynamique, l’histoire procure un opportun outil. Autour de 1940-1950, la Psychanalyse a rivalisé la Sémantique Générale qui s’était faite connaître aux linguistes par la voix de biais des savants de la science fiction. Cette sémantique avait inspiré le fameux « Monde des non-A » traduit par B.Vian de V.Vogt. Elle exerçait la logique non-Aristotellicienne que la science quantique allait réapprendre. En mathématique, ce non-A est écrit par une barre tracée au-dessus de la lettre A . Avant tout, il est ce que l’enfance prononce « A-pas ». En rassemblant ces usages, on sait encore qu’une autre lettre : O, désigne naturellement le sphincter pour l’être humain qui parle. Ainsi trouve-t-on un [ O-pas ], comme il y a un [ non-A ] pour indiquer un certain type de manque essentiel. Pour ces raisons, le terme « opalescence » (thermodynamique) - pour ne pas dire l’orgasme, évidemment – traduit la sexualité en code chiffré « O-pas = le sens (de la sexualité en l’occurrence) » . Je sais bien que ça paraîtra un peu raide comme démonstration. Un jeu de mot ! Voilà bien une fantaisie pour une science si sérieuse. Mais souvenons-nous que la Thermodynamique s’appliquerait à l’évolution jusqu’au point du langage. Par conséquent ce qu’elle décrit s’applique en elle. Autant présenterait-elle des opalescences d’information qu’une négation d’un sphincter s’y trouverait, à la suite de l’apparition d’un ménisque. Est-ce si invraisemblable si on y songe un peu ? Je laisse la réponse à l’étude des systèmes de l’information ouverts et fermés ! et je ne mentionnerai que la psychanalyse que je connais. Elle démontre une différence sexuelle, effectivement, par le jeu d’un sphincter qui ne peut-être exprimé autrement que par cette négation essentielle stigmatisée par le O-pas, le A-pas sémantique. Ce n’est ni plus ni moins qu’un « taire-mot » dans la langue. Ces choses démontrables dans le psychisme sont également trouvées, par une étrange coïncidence, au milieu de la thermodynamique.

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