Dossier Blockchain #1 | Février 2021

in #fr3 years ago

Le Bureau est fier de vous présenter la première version du dossier mensuel du pôle #blockchain de Cyb-RI. Nous avons souhaité changer notre approche de la Revue de Presse mensuelle. Nous attendons donc vos retours quant à ce nouveau format. Voici un best of des news blockchain qui ont marqué nos membres et la communauté le mois dernier !

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Santé

Plusieurs thèmes associés à la santé sont à relever ce mois-ci. La blockchain serait une avancée majeure dans le domaine de la santé, et cela, pour tout type d'utilisations. Laissez-moi vous le démontrer à travers quelques articles du mois de février 2021.
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La Covid-19 a bouleversé nos habitudes sociales et à soulever plusieurs réflexions quant à la gestion de nos données privées par les autorités publiques des États. Nombreuses sont les écoles qui ont dû s'organiser afin d'assurer une éducation scolaire dans le respect des conditions sanitaires, permettant de limiter les risques de contamination liés à la pandémie actuelle. Dans l'État de la Californie, aux États-Unis, le droit à la vie privée est de plus en plus revendiqué. Dès lors, la Blockchain est apparue comme une réponse. Les écoles de cet État se sont accordées sur l'utilisation d'une application mobile "Team.Care Network" développée par la start-up Solve.Care.
Son usage permettrait d'identifier les personnes exposées ou non au virus. Ainsi, les écoles pourront appréhender au mieux la gestion du Covid-19 dans le respect de la vie privée de chacun et chacune. La Blockchain apparaît ici comme la possibilité de suivre et de gérer la pandémie tout en respectant la confidentialité des informations privées.
Dans le même thème, lors d'un communiqué de presse, la compagnie AIR FRANCE, a annoncé le lancement de "ICC AOKpass", une application qui permettra de digitaliser et vérifier la validité des résultats des tests COVID sur la base du volontariat. Une application encore une fois basée sur la blockchain facilitant et sécurisant les données personnelles des utilisateurs. À plus grande échelle, Singapour a choisi de se tourner vers la technologie blockchain pour faciliter le contrôle des test covid aux frontières. Le ministère de la Santé avec l'Agence gouvernementale de la technologie du pays, développent un ensemble de normes numériques regroupées sous l'appellation "HealthCerts", qui seront utilisées via l'application "SingPass", pour certifier les test COVID. La technologie Blockchain serait encore une fois présentée comme une solution à la préservation de notre vie privée. Seule l'empreinte digitale numérique sera disponible publiquement sur l'application.
Également, d'autres actualités liant la santé et les cryptos sont à souligner. Vous rappelez-vous du chanteur Akon ? Celui-ci a décidé de lancer un projet où la crypto-monnaie serait son cœur : "Akon Crypto City". Une ville qui fonctionnerait autour de la crypto "Akoin"(AKN) basée sur la blockchain Stellar. Quel lien existe-t-il entre ce projet et la santé ? En attendant cette future ville, le chanteur a choisi d'utiliser sa crypto "Akoin" afin de développer un complexe hospitalier au Kenya, en Afrique de l'Est, le " Mwale Medical and Technology City". Ce projet, financé à hauteur de 2 millions de dollars, fonctionnera uniquement avec la crypto-monnaie "Akoin". Ainsi, le personnel médical sera rémunéré via cette crypto, de même pour les patients, qui pourront payer en "Akoin". Plus actuel encore, l'hôpital Cape Cod Healthcare situé dans l'État du Massachusetts, aux États-Unis a "reçu l'équivalent de 800 000 dollars de dons en bitcoins (BTC) en moins d'un mois", convertis par la suite en dollars. L'article souligne l'avancée que cette annonce représente pour la communauté crypto. Imaginez ce que la démocratisation des donations en crypto représentera. Vous pourriez utiliser vos cryptos pour effectuer des dons à tout type d'association, associée à des luttes internationales, ou simplement soutenir des musées présents dans votre ville.

Par Lyne Telfouche


CBDC : Les monnaies numériques de banque centrale

86% des banques centrales travaillent sur la mise en place de monnaies numériques selon un sondage de la Banque des règlements internationaux (BRI) réalisé fin janvier 2021. Les monnaies numériques de banques centrales (MNBC) se démocratisent.

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La Russie présentera la conception de son rouble numérique d’ici à l’été 2021. Moscou ne souhaite cependant pas laisser l’écosystème des cryptomonnaies se développer sans surveillance. Ainsi, depuis quelques mois, elle a renforcé sa régulation financière. Les investisseurs qui ne déclarent pas leurs cryptomonnaies pourraient ainsi risquer 3 ans de prison. La Russie avait également déjà commencé à réguler ce secteur à l’été 2020.
La Chine a d’ores et déjà développé sa MNBC et a lancé le 7 février son premier portefeuille physique pour le Yuan numérique.
Ce portefeuille permettra aux Chinois de dépenser leurs yuans numériques sans dépendre de leur smartphone ni d'une connexion Internet. Les personnes âgées ainsi que les jeunes pourront donc facilement l’utiliser. Par ailleurs, la somme de 10 millions de yuans numériques (environ 1,5 million de dollars) sera partagée aléatoirement entre 50 000 résidents de Pékin afin de démocratiser le portefeuille. Des distributeurs automatiques de yuan numérique avaient déjà été mis en place à mi-janvier 2021 dans la ville de Shenzhen. McDonald's, Subway et Starbucks ont également participé au programme de test du yuan numérique à Xiong'an en avril 2020. La Chine, via son yuan numérique, essaierait également de faire émerger un nouveau réseau SWIFT sur lequel les États-Unis n’auront pas d’emprise. Le but étant d’inciter les pays à vendre leurs matières premières en yuan plutôt qu’en dollar, sans craindre les embargos américains.
La banque centrale européenne (BCE) souhaite, elle, garder le champ libre pour l'émission de son Euro numérique, dont le lancement est prévu dans les 4 prochaines années. Elle a donc régulé, le 24 février, les stablecoins adossés à l’euro en réclamant un droit de véto sur les projets qui leurs sont associés. Les émetteurs de stablecoins devront se soumettre aux mêmes exigences que les banques et les autres institutions financières en matière de liquidités. Cependant, cette décision, qui a pour but de réguler le marché économique européen pourrait laisser libre court aux stablecoins adossés au dollar qui monopolisent déjà le marché. L'univers des cryptomonnaies « fonctionne actuellement quasi exclusivement en dollars. Freiner ce secteur risque de faire rater l'opportunité d'exercer la souveraineté technologique/monétaire de l'Europe. » Gregory Raymond, journaliste à MagazineCapital.
Les Etats-Unis restent, eux, indécis sur la question des MNBC. Le 1er février la réserve fédérale américaine recrutait cependant un spécialiste des monnaies numériques. Cette nouvelle pourrait annoncer le développement d’un dollar numérique, déjà en phase de test en 2019, qui est resté sans nouvelles depuis.
Enfin, pour le FMI les banques centrales doivent coexister avec les monnaies privées. Cette cohabitation est liée à l’expansion bien plus rapide du secteur privé face au secteur public piloté par les banques centrales développant leurs MNBC.

Par Julie Brel


Adoption

Miami : le nouvel eldorado pour le Bitcoin (BTC) et les crypto-monnaies ? la capitale de la Floride a décidé de faire de la ville une terre d’accueil pour les crypto-monnaies. Payement des impôts, trésorerie de la vile, payement des fonctionnaires la porte des Amériques pourraient bien devenir une ville pionnière dans le domaine mais ce n’est pas la seule.

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Au coeur de Dubaï, une zone franche accepte les crypto-monnaies comme moyen de paiement. Cette fois avec la société KYLABB qui va accepter le bitcoin comme moyen de payement mais uniquement pour les frais de visa et les licences commerciales de la société. Les Emirats envisagent cependant de faire du bitcoin un moyen de payement plus officiel si l’expérience devait s’avérer fructueuse. Plus futuriste, plus utopiste cette fois Une ville utopique basée sur la blockchain devrait voir le jour au Nevada. L’entreprise Blockchain LLC est sur le point de débuter la construction de cette ville nouvelle avec une communauté basée sur la blockchain. La société a même fait la demande de la mise en place d’un gouvernement local sur ce territoire de 27 000 hectares. Si le projet est approuvé par le parlement du Nevada, la ville devrait voir le jour d’ici 2022. D’autres projets voient aussi le jour l’entreprise Tesla investit 1,5 milliard de dollars dans le Bitcoin, le cours du BTC explose à la hausse. L’entreprise met à jour sa politique d’investissement et il sera désormais possible d’acquérir un véhicule de l’entreprise avec des crypto-monnaies, cet investissement représente 8% des liquidités de Tesla. L’entreprise Uber pourrait bientôt accepter le Bitcoin (BTC), selon son PDG cependant l’entreprise de taxis ne compte pas investir une partie de ses liquidités dans le bitcoin, l’article précise que depuis l’investissement d’Elon Musk dans le bitcoin, de nombreuses entreprises compte suivre ses traces comme le géant Twitter. D’ailleurs, Square, entreprise spécialisée dans le paiement mobile et électronique possédée par Jack Dorsey -le PDG de Twitter-, a annoncé avoir acheté 170 millions de dollar de Bitcoin. Cet achat s’ajoute à un précédent achat de 50 millions en octobre dernier. Au même moment, nous apprenions que MicroStrategy (société spécialisée dans l’édition de logiciels de business intelligence) avait elle aussi réalisé un nouvel achat de bitcoin, pour 1 milliard de dollars supplémentaires cette fois. Ce fut, en aout dernier, la première société américaine côté en bourse à acheter des bitcoins (pour $250M à l’époque) pour se prémunir de la politique monétaire de la FED. Depuis, son PDG Michael Saylor a non seulement convaincu Elon Musk de convertir une partie de la trésorerie de Tesla en Bitcoin, mais il a également organisé au début du mois de février une série de conférences à destination des chefs d’entreprises du monde entier pour leur expliquer pourquoi et comment faire de même à leur tour. Elles sont toutes disponible sur la chaîne Youtube de la société ici et sont très éloquentes.

De leur côté les banques et acteurs de la finance suivent le mouvement :

Nous terminerons par cette nouvelle passée presque inaperçue et pourtant très révélatrice de la situation actuelle : la banque centrale du Kenya a annoncé envisager acheter du Bitcoin pour se protéger de la dépréciation de sa monnaie, le shilling.

Par Hugo Harlin et Marius Campos


Système monétaire international

20 février 2021 : La capitalisation totale du Bitcoin dépasse les 1 000 milliards, le faisant ainsi entrer dans le club très restreint des sociétés ayant dépassé le trilliard de dollar de valeur boursière. Bitcoin (BTC) est désormais la plus grosse banque au monde et ne peut plus être ignoré.

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Visa souhaite ajouter le BTC à son réseau de paiement, tandis que Mastercard -qui vient de lancer une carte prépayée en CBDC aux Bahamas- fera de même avant la fin 2021.
Les régulateurs américains s'inquiètent de la récente vague de sociétés ayant littéralement entrepris de remplacer leur dollars par des bitcoins (notamment pour se protéger de l'hyperinflation) à l'image de Tesla et Microstrategy, et ce alors qu'un des gouverneurs de la FED (équivalent américain de la BCE) a confié que le Bitcoin était un rival de l'or. L'Europe commence à rencontrer le même problème : une entreprise allemande cotée en bourse a décidé de remplacer ses euros par des bitcoins selon le motif suivant : « Nous avons plus confiance à long terme dans le Bitcoin qu’en l’euro où une institution centrale, influencée par des politiciens, peut augmenter la masse monétaire de façon incommensurable ». Cette défiance vis-à-vis des banques centrales -aux formes très diverses- n'est certes pas nouvelle mais elle s'est considérablement renforcée ces derniers mois à mesure qu'elles imprimaient toujours plus d'argent. Outre la centralisation des pouvoirs, c'est la centralisation des données qui inquiète, notamment suite au hack de Microsoft Exchange, mais surtout suite à la "panne" du système de paiement de la FED (les banques américaines n'ont pas pu réaliser de transferts d'argents entre elles 4h durant). Ceci 24h après que la secrétaire du Trésor US ait critiqué l'efficience du réseau Bitcoin. Il est intéressant de noter que le Canada met la pression sur les USA : ces derniers ont refusé plusieurs projets d'ETF Bitcoin (fonds négociés en bourse) au cours de l'année dernière, or le Canada vient de lancer le premier ETF Bitcoin au monde ainsi qu'un second dans la foulée. En Europe, c'est Flow Traders (une société de trading et l'un des plus grands fournisseurs de liquidité au monde), spécialisé dans les produits négociés en bourse (ETP) qui a annoncé avoir vu ses revenus exploser après s'être lancé dans les cryptomonnaies. Plus impressionnant enfin: Binance, la plus importante plateforme d'échange de cryptomonnaie génèrerait plus de revenus (plus de $10 milliards) que l’Intercontinental Exchange (un peu plus de $8 Milliards), la maison mère du New York Stock Exchange (NYSE), la plus grande bourse mondiale.

Par Marius Campos


Gaming

Côté cyptogamming, vous pouvez maintenant gagner du Bitcoin (BTC) en jouant à Counter-Strike, jeu qui compte en moyenne 24 millions de joueurs actifs par mois. La start-up ZEBEDEE a mis à disposition des joueurs des serveurs dédiés, leur permettant grâce à la technologie Infuse et via le Lightning Network de récolter quelques satoshis en remportant des parties.

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La start-up française Sorare lève 50 millions de dollars pour son jeu blockchain de fantasy football, pour sa série A avec la participation notamment du fond d’investissement Benchmark, ce qui constitue la plus importante levée de fond du secteur des cryptomonnaies en France depuis celle de Ledger en 2018. Le financement total de la start-up s’élève ainsi à 60,6 millions de dollars.
Dans le même temps les cartes à collectionner NBA Top Shot de Dapper Labs (FLOW) se hissent au sommet du marché des NFTs avec un record de la valeur du volume des échanges en 24h, le 21 février, entre les 27000 collectionneurs estimé à 36 millions de dollars battant Cryptopunks ou Hashmasks. En un mois, les 52000 collectionneurs ont d’ailleurs déboursé 150 millions de dollars.
Nvidia dévoile de son côté une puce de processeur dédiée au mining d’Ethereum pour limiter la pénurie mettant ainsi fin à la guerre qui fait rage entre mineurs et joueurs PC. En effet, les cartes graphiques haut de gamme Nvidia RTX 3060 utilisées jusqu’ici pour le mining causant une certaine pénurie chez les joueurs PC seront moins efficace, d’autant plus qu’une mise à jour devrait encore diviser de moitié son efficacité pour le minage. Cependant, cette nouvelle ne sonne pas le glas à l’utilisation de la série de cartes graphiques séries 30 de Nvidia, car on peut voir par exemple que Faute d’activité, un cybercafé se transforme en ferme à Ethers. A cause de la situation sanitaire actuelle et ne pouvant pas ouvrir, le propriétaire a ainsi décidé de se convertir au mining de cryptomonnaies, utilisant les cartes graphiques Nvidia RTX 3080 de ses PC destinées à l’origine aux clients/gamers.

Par Flora Vayeur


Géopolitique

Beaucoup de pays insoupçonnés sont déjà familiers avec les cryptomonnaies. En Afrique, et le Nigéria par exemple serait le premier pays en termes d'adoption de cette technologie.

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Notons qu'en Afrique, 1 habitant sur 3 a déjà possédé ou utilisé des cryptomonnaies. En Asie, au Vietnam et aux Philippines, c'est 1 habitant sur 5. Malgré tout, les pays concernés refusent de reconnaitre légalement les cryptomonnaie. Au-delà du Nigéria, plusieurs investisseurs estiment que la véritable utilité de ces innovations va se centrer en Afrique. Selon eux, et plus particulièrement Yele Bademosi, fondateur et PDG de Bundle Africa, le continent est un endroit attractif pour les actifs numériques en raison du manque d'infrastructures financières. Les habitants privilégient l'achat de smartphone avec une connexion internet mouvante à défaut des ordinateurs.
Une autre puissance émergente qui pourrait autant influencer positivement que négativement les cryptomonnaies est la Chine. La hausse des cours de ces dernières attire de plus en plus de monde et les chinois n'y échappent pas. Malgré tout, le pays reste réticent face à cette technologie. 6 événements ont pourtant impacté leurs politiques protectionnistes. Premièrement, l'introduction en bourse des fabricants de mining Ring (Canaan Inc, Mining rigs manufacturers,...) Le fabriquant chinois a annoncé produire 100 000 machines de minage pour un client canadien. La société est ainsi devenue prisée par le gouvernement. Dans un second temps, la reconnaissance officielle des prestataires d'investissement crypto car Hong Kong s'intéresse de plus en plus à la technologie. En l'occurrence Amber Group, basé dans la région cherche à acquérir du BTC. Ajoutons, la reconnaissance des applications crypto et blockchain (Binance, Poolin,...) mais le pays pourrait se décider à s'impliquer dans le développement de leur propres applications. Quatrièmement, le développement d'exchanges centralisés suite à l'introduction de la DeFi chez des commerçants. Ces applications pourraient dans le futur générer un écosystème concurrent. Puis, la création d'une digitale monnaie nationale (Yuan numérique). Enfin, le renforcement de la réglementation par des "vagues de cartes gelées" puisque le pays analyse les sorties de capitaux vers l'étranger et donc durcit la réglementation en matière de crypto.
Comme cité précédemment, la Chine vient d'annoncer la mise en place de son propre portefeuille physique permettant de dépenser des yuans numériques. Après de nombreux tests concluants, le pays devient le premier à profiter de ce concept, développé et conçu en collaboration avec le comité de travail et la PBoC*. Des distributeurs automatiques de cette monnaie ont déjà été mis en place et des grandes chaines de restauration rapide (McDonald's, Starbucks,...) se sont aussi prêtées au jeu. Cette nouvelle technologie fonctionne notamment sans l'aide d'un smartphone ni d'une connexion et permet donc de cibler un public large. A terme, le gouvernement ambitionne de s'étendre sur tout le territoire afin d'à terme supprimer les billets et digitaliser l'économie pour mieux la contrôler.

Par Nina Thuillier


Art

C'est LE sujet de l'année 2021 : les jetons non-fongibles, plus connus sous le nom de "NFT" pour non-fungible token. Des crypto-actifs aux uniques, aux proriétés uniques : il peut s'agir de photos, vidéos, bandes sonores, GIF et de nombreux autres formats de fichiers qui sont tokenisés et mis sur blockchain. Ils apportent une grande nouveauté dans le monde de l'art.
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Le marché des NFTs se prépare à une croissance sans précédent en 2021, continuant à prendre de l’ampleur à une vitesse folle, la valeur totale des transaction du marché des NFTs a presque quadruplé. Dans une nouvelle étude, l’agrégateur de données NonFungible.com se penche sur cette classe d’actifs émergente en pleine expansion qui alimente toutes sortes d’activités, du territoire virtuel à l’art numérique et représentent le catalyseur des économies virtuelles. Ainsi, Opensea accueille les NFTs de Tezos XTZ sur sa plateforme d’échange de tokens non fongibles dominant le marché avec 30% de part du volume global. Opensea a été séduite par la croissance de l’activité des développeurs de Tezos. Et la blockchain qui connaît une évolution toujours plus rapide, réserve de nombreux projets à sa communauté.
De plus, Hashmasks : une loterie artistique a rapporté 7600 ETH en quatre jours pour a la vente de 16 384 œuvres. Le marché de l’art a fortement évolué au cours de l’année 2020 notamment en s’insérant dans l’écosystème des tokens non fongibles (NFTs) et la blockchain a démontré ses possibilités en terme de certification des œuvres et d’échange de celle-ci sans tiers de confiance.

Des artistes de Marvel vendent leurs illustrations sous forme de NFTs en s’associant à Portion, une plateforme permettant de vendre et d’acquérir des œuvres d’arts sous forme de tokens non fongibles (NFT). Ils ont ainsi mis en vente 25 œuvres d’art numériques uniques, et les dessins papiers originaux signés de leur main associés, dont l’une d’elle à l’effigie de Spider-Man s’est déjà vendue pour 12,75 ETH, soit 25000 dollars. Quelques jours plus tard, un NFT de Nyan Cat se vend 580 000 $ et ouvre la porte à une économie du mème. Cette version tokénisée de ce monument de la culture internet et des mèmes, s’est vendu pour 300 ETH, pour un prix de départ fixé à 3 ETH. Puis, un NFT représentant Donald Trump s'est revendu 6,6 millions de dollars, un montant record. Cette œuvre numérique de l’artiste Beeple forgent ainsi l’histoire de ce nouveau marché.

Par Flora Vayeur


Immobilier et NFT

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Labs Group engage Enjin (ENJ) pour tokeniser des actifs immobiliers. Le groupe immobilier basé sur la blockchain lance un partenariat avec ENJ afin de permettre aux petits investisseurs d'investir avec seulement 100 USD dans l'immobilier. Les NFT présents dans les wallets représenteront les fragments d'appartements en possession des nouveaux investisseurs. Dans le même temps un nouveau record de prix pour un NFT a été battu: il s'agit de terrains virtuels cédés pour 1.5 million de dollars par le groupe Axe Infinity à Flying Falcon. L'acheteur justifie son choix ainsi :
« Nous assistons à un moment historique : l’arrivée de nations numériques avec leurs propres systèmes de propriété privée, clairement délimités et irrévocables. Les terrains d’Axie ont une valeur de divertissement, sociale et économique, sous la forme de futurs flux de ressources. »

Par Hugo Harlin


Bonus : Luxe

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Autre domaine en plein essort, le luxe, avec en France : ce négociant en Grands Crus qui a boosté ses ventes grâce au Bitcoin. En effet, l'entreprise Bordelaise a décidé de vendre ses prestigieuses bouteilles en crypto et les clients ont la possibilité de régler ETH (Ethereum), BTC -Bitcoin) et en BCH (Bitcoin Cash). Cette mise à disposition s'est faite à la suite du dernier bull run. Désormais, l'entreprise compte bien se servir de la technologie blockchain afin de garantir l'authenticité des transactions ainsi que leur traçabilité, d'autres projets du même genre devraient suivre.

Par Hugo Harlin


SOURCES : Cryptoast, CoinTribune, Coindesk, TheCoinTelegraph, Journal du Coin, CoinmarketCap, Gregory Raymond, Reuters, Allcoin

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