« Pour vivre heureux, vivons cachés », version Bitcoin...

Bitcoin… Le sujet de l’heure, la monnaie « virtuelle » dont tous les médias parlent, celle qui offre l’anonymat aux criminels en tous genres, allant des allergiques à l’impôt, aux pédophiles, en passant par les hackers, les tueurs à gage, les dealers du Dark Web et même les « terroristes connectés » de ce monde.

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Le « problème » avec cette rhétorique, c'est qu’elle est bidon. Bitcoin n'offre pas d’anonymat total.
Certes, Bitcoin fournit un certain degré d’anonymat, mais celui-ci est de loin insuffisant si l’on parle d’échapper aux yeux quasi tout-puissants de Big Brother (nos gouvernements respectifs).

Toutes les transactions liées au Bitcoin peuvent être retracées que ce soit du côté de l’expéditeur que celui du destinataire. D’ailleurs plusieurs entreprises privées se spécialisent en la matière, la plus célèbre étant: Chainalysis.

Pour ceux qui l’ignorent encore, toutes les transactions sont associés à deux adresses particulières, qui elles sont visibles sur la blockchain de Bitcoin, elle-même entièrement publique et consultable par tout un chacun.

Bien qu’il soit possible d’augmenter la confidentialité en utilisant une adresse différente pour chaque transaction, ce ne sera toujours pas suffisant pour échapper aux fouineurs de l’impôt quand ils se pencheront sur votre dossier.

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Malheureusement, il y aura toujours un moment où une transaction en Bitcoin laissera une trace, soit chez votre fournisseur de service internet, ou LTE, sur votre navigateur (sans VPN), sur un serveur quelconque (App Store, hébergeur, concepteur, etc.) ou tout simplement dans le système financier conventionnel lorsque vous utilisez une carte de crédit ou un « BitcoinATM ».

Pire, si la transaction se fait sur une plateforme d’échange comme: Coinbase, Kraken, Bitfinex ou Poloniex entre autres, la preuve d'identité peut être demandée au préalable, voir obligatoire à l’inscription. La raison est simple; les lois qui régissent l’industrie et auxquelles n’échappent pas nos chers « exchanges ».

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Dès lors, y a-t-il une façon d’obtenir un anonymat total, tout en utilisant une crypomonnaie établie solidement, technologiquement fiable et ayant fait ses preuves sur plusieurs années, tout comme Bitcoin?

Oui, via Monero.

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Monero c’est quoi?

C’est une cryptomonnaie qui a vu le jour en 2014 sous le nom merdique de BitMonero; « Bit » de Bitcoin et Monero de « monnaie » en espéranto, puis change pour Monero, quelques jours plus tard… Thanks God!

Pour faire simple, les forces de Monero sont sa blockchain intentionnellement imprécise et son algorithme, qui rendent l’ensemble des transactions opaques et privées en utilisant des technologies comme les « Ring signatures », « Stealth addresses », ou le très récent « Ring CT », pour ne nommer que celles reliées à l’anonymat.

Ces technologies sont complexes et malheureusement un article ne suffirait pas à expliquer en langage clair et intelligible leurs mécanismes. Le mieux à faire est de les résumer en une phrase chacune et de vous partager l’animation ci-dessous qui permet de visualiser le principe global.

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Les « Ring signatures » est une technologie qui place chacune des transactions dans un groupe de transactions sensiblement similaires, dans le but de masquer irréversiblement la source véritable des fonds envoyés.

Les « Stealth addresses », quant à elles dissimulent, à qui sont destiné les fonds en détruisant tout lien entre l’adresse publique du destinataire et son adresse privée finale.

Le « RingCT » pour « Ring Confidential Transactions », cache, tout simplement le montant de la transaction.

En somme, Monero maintient toutes les transactions de sa blockchain privées, en masquant l’adresse de l'expéditeur, celle du destinataire ainsi que le montant envoyé.

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Maintenant, pour ceux qui tiennent réellement à leur anonymat et qui ne veulent pas que leur gouvernement sache ce qu'ils font réellement de leur argent ou ceux cherchant simplement à se protéger des regards indiscrets de Big Brother ou encore qui ne veulent pas avoir recours à des « Crypto-tumbler », le choix pertinent n’est pas Bitcoin, mais bien Monero.

De plus, sur le plan spéculatif, Monero a, tout comme Bitcoin, connu une croissance spectaculaire de 2016 à aujourd’hui. Cependant, celle-ci a été de loin supérieure à celle de Bitcoin, en termes de pourcentage de croissance.

Donc, avis aux intéressés, diverses portefeuilles en ligne sont disponibles et l'ensemble des grandes plateformes d'échanges l’offre.
Il est aussi possible de s’en procurer via « MoneroForCash » ou « LocalMonero », deux services qui permettent d'obtenir des Monero avec notre bon vieux papier toilette numéroté (£$€¥).

Dite-moi ce que vous pensez dans les commentaires.

Salut!