Crypto-monnaies pour 2018 part II
On continue avec 5 autres crypto-monnaies.
6 ARK (ARK).
Ecosystème de Blockchains interconnectées. Ils veulent fournir des technologies aux développeurs, aux utilisateurs et aux entreprises. Ils ont leur propre blockchain pour créer ce dont les développeurs et les utilisateurs ont besoins, tout en interconnectant les autres blockchains. Cela ressemble à de l’Atomic Swap. Transactions en 8s ; Décentralisée ; Scalable ; SmartBridge Fonctionality (dont la première génération communique avec Ethereum) ; Open Source.
Lancé par 27 personnes de tous les horizons, le projet est aujourd’hui piloté par 17 personnes d’une douzaine de pays différents. Ils sont très orientés programmation ! En interconnectant plusieurs Blockchain, ils peuvent proposer aux commerçants des wallets leur permettant d’accepter plusieurs crypto-monnaies tout en absorbant le problème comptable de la volatilité du cours par exemple (ce point ne semble plus une priorité actuellement) … Ils proposent nombres d’outils, presque tous orientés développement, mais aussi trois wallets (web, cold, et PC).
Ils sont en plein développement, et ont repensé complètement le noyau (core) pour des transactions plus rapide, mais surtout permettre l’implémentation des smart contracts. C’est donc une étape décisive et je crois que c’est ce qu’il faut surveiller en priorité. Ils en sont à 56% du développement. Lorsqu’ils auront accompli ce challenge, s’ils y parviennent, nul doute que leur crypto-monnaie va faire un bond. Tout simplement parce que toutes les promesses de ARK reposent sur ce point, et qu’ils auront alors démontrés leur détermination et leurs compétences en la matière.
En effet, ce qui suit est plutôt intéressant : Possibilité de réaliser ses propre « contrats intelligent » directement sur leur Blockchain ; Bien que le « node.js » de JavaScript soit le langage le plus utilisé actuellement (comme sur Ethereum), ils veulent permettre aux développeurs de pouvoir programmer dans le langage qu’il maitrise, C#, C++, que sais-je encore, mais la liste n’est pas officiellement connue ! Il existe déjà des implémentations « Python », « .Net », « LUA », « PHP », « Ruby », etc, mais je ne les ai pas testés, et la plupart sont en développement. Il est possible de suivre leur évolution sur GitHub ! Tous ces développements sont sérieux et suivie !
Pour les entreprises, ils vont offrir la possibilité de cloner simplement leur Blockchain d’un simple clic… Enfin, ils semblent très avancés sur la recherche et le développement pour la liaison avec les puces NFC ; Paiements, identifications, automatisations (portes automatiques), sécurité, le tout par téléphone mobile ou autre (cartes, bippers, clé…), et vont proposer des appareils de scan, lecture, etc (du hardware) …
Ils se sont constitués en SCIC depuis 2017, à priori en France (à vérifier), et se soumettent donc à un cadre législatif. Beaucoup d’aspects de ce projet les oriente vers une utilisation Clients/Entreprise, voir Bénéficiaires/Administration…
Un projet ambitieux, à fort potentiel, avec des étapes clés, à surveiller de près.
7 Storj (STORJ).
Storj, c’est le Cloud Blockchain, le partage d'espace de stockage décentralisé, crypté, P2P. En apparence très simple de concept, les utilisateurs mettent à disposition de l’espace disque que Storj loue à ses clients. Les « users » sont rémunérés en crypto-monnaie.
Seulement voilà, vue que les données hébergées le sont en P2P, la disponibilité est maximum. Si les données ne sont pas accessibles à un endroit, elles le sont à un autre. Vous pouvez avoir un DNS en rade, pas de problème, le P2P trouvera toujours un chemin pour y accéder.
Côté sécurité, les données sont évidemment cryptées et « hashés menu », les clients étant propriétaires des clés, le contenu ne peut être déchiffré que s’ils le souhaitent. Et bien là, on s’attaque directement au cloud des géants, Amazon, Google, etc… Et tant qu’ils n’auront pas adoptés un système similaire, ils ne pourront pas rivaliser avec l’efficacité et la souplesse de Storj. Donc perspectives de croissance : To the Moon !!!
Le projet est évidement Open Source et même libre. Vous pouvez contribuer et suivre les différents développements sur GitHub. Ils ont d’ailleurs une communauté assez active, mais le contraire serait inquiétant dans un tel projet.
Ce qui me plait beaucoup dans ce projet, c’est que l’idée est toute simple, mais courageuse, car on s’attaque aux géants, et c’est plutôt un gage de réussite à mon avis. Je verrais bien ce projet s’associer avec Substrantum, mais cela ne me regarde pas, et ce n’est pas à l’ordre du jour. Le projet n’en est plus au stade du développement puisqu’il fonctionne à plein régime : Vous pouvez participer au stockage décentralisé et être rémunéré, ou louer de l’espace pour vos besoins ou ceux de votre entreprise.
L’équipe est assez fournie mais je ne m’engage pas sur leurs compétences, car je n’ai pas fait de recherches. Après tout le projet fonctionne sans soucis ! Il s’agit d’une société basée en Géorgie à Atlanta (US). C’est à mon avis un très bon projet qui ne devrait faire que croitre s’ils ne vendent pas toutes leurs billes à Google le moment venu, et s’ils savent communiquer abondamment… malheureusement, c’est souvent à cause de ce dernier point que certains projets restent dans l’ombre alors qu’ils ne devraient pas ! peut-être que quelques alliances leur seraient profitable.
8 et 9 Stellar Lumens (XLM) et Ripple (XRP).
Pour les plus anciens d’entre nous, vous devez sans doute vous souvenir des débuts du P2P avec ce fameux client : « E-Donkey ! » Et bien c’est Jed McCaleb qui l’a développé à l’époque. Et c’est encore lui, qui en 2014, lance Stellar ! C’est aussi lui qui a fondé MtGox, basée au Japon, tristement célèbre place de marché pour les crypto-monnaies, en fait Bitcoin à l’époque ; Puis racheté par « le Baron du Bitcoin », Mark Karpelès, et qui finira par se faire hacker sous sa présidence ! mais, au fait, ce n’est pas Jed qui est derrière Ripple ? Que le monde est petit !
Donc, Jed, qui aime bien lancer des trucs, puis les revendre, s’est séparé de Ripple pour désaccord (je n’en sais pas plus) avec ses partenaires, et a lancé Stellar qui n’est rien d’autre qu’une copie de Ripple. Ripple étant Open Source, pourquoi pas. Sauf que j’ai un partit prix contre Ripple. Cela vous étonne ? Et que de savoir deux Ripple dans le top 100 des cryptos, n’embelli pas mon paysage idyllique de cet univers… Surtout que ce ne sont même pas des crypto-monnaies, mais tout au plus des monnaies pseudo-crypto !
Bref, soyons professionnel et impartial !
Alors le but de Stellar… C’est Ripple en fait ! Permettre de faciliter les échanges internationaux de monnaies fiduciaire, et de prendre une bonne marge au passage. Sauf que dans Ripple on a conservé le mot « Banque » à la place de « fiduciaire » …
Il est intéressant de noter que ces deux monnaies ont basées leur système sur la promesse d’un cours stable ! Or comme on a pu le constater, cela n’a pas vraiment été le cas… Serait-ce un accident ? Certains étaient bien content de voir le cours de ces monnaies augmenter. Mais savaient-ils que pour garder la stabilité de leur cours, il était prévu de réinjecter des jetons, jusqu’à ce qu’il redescende à la normal et se stabilise ? En clair, ce qu’on appelle une correction chez les crypto-monnaies, est une stabilisation artificiel et provoqué chez Stellar, comme chez Ripple d’ailleurs. C’est ce qu’ils appellent l’inflation et la manière dont elle est redistribuée est très curieuse…
La fondation Stellar, garde environ 80% des XLM en réserve pour gérer cette inflation. Vous pouvez toujours rêvez de voir sa valeur s’envoler, cela ne devrait jamais arriver puisque dès que le cours monte, des XLM sont redistribués pour le faire redescendre. Cela ressemble étonnamment au système de la planche à billet… Évidement cela n’est pas aussi immédiat et flagrant, il faut quand même respecter un calendrier, mais le principe est là.
Pourtant nous avons tous assistés récemment à une belle envolée des prix chez Ripple comme chez Stellar… À mon avis cela n’a rien d’étonnant, ni de rassurant. Mais je vais y revenir plus loin.
Sans entrer dans des détails techniques, c’est une monnaie d’échange qui peut être s’inspire du FMI et de la Banque Mondiale en répliquant certaines de leurs stratégies fondamentales. Le plus grand danger étant qu’avec un tel système il est très facile pour Stellar de faire monter ou baisser son cours artificiellement. Peut-on penser que cette hausse a été organisée sciemment pour attirer les investisseurs et faire chuter le cours du Bitcoin sur lequel quasiment toutes les crypto-monnaies sont indexées ? Ou était-ce dû à un effet de mode ? Ou tout simplement, un repli des utilisateurs vers une monnaie rassurante par le soutient des banques et qui reste en apparence décentralisé ? Difficile de répondre.
De plus, il faut savoir qu’environ 20% de cette inflation est redistribué aux possesseurs de Bitcoins ! Il y a deux conséquences : D’abord l’identification des possesseurs de bitcoins, puisque lorsque vous allez réclamer vos XML ils pourront facilement lier et identifier votre compte Bitcoin. Je n’y ai jamais participé, mais je paris qu’il y a un KYC quelque part… Ensuite, il s’agit d’une opération très attractive puisque c’est de l’argent gratuit, et cela ne poserait aucuns problèmes si l’on avait affaire à une vrai crypto-monnaie innovante, ou au moins respectant les avancées que nous apporte Bitcoin !
Stellar propose une solution presque clé en main pour lancer son ICO… Et un exchange décentralisé (DEX). Oui, mais n’étant pas une crypto-monnaie (il n’y a aucune cryptographie dans Stellar), tout ceci est du vent tant il est facile de vous identifier et de tracer vos transactions ! Détail qui a son importance dans le contexte actuel !
Stellar est une monnaie décentralisée. Oui mais ! Lorsqu’ils ont dû le faire en 2014, ils ont centralisé le réseau en un clin d’œil, et il a très bien fonctionné… Ce qui m’amène à penser qu’il ne s’agit peut-être que d’un leurre, qui a été conçu pour être centralisé, et qui le deviendra au moment opportun ! Mais en plus, il ne peut y avoir que 20 nœuds en tout dans le monde. Cela pourrait suffire, car en pratique (sur le papier du moins), n’importe qui peut devenir un nœud et valider les transactions. Reste que les nœuds ne sont pas forcément choisi pour être rémunérer même s’ils participent… J’avoue que ce dernier point me parait bien obscur.
Je serais curieux d’avoir un retour d’expérience de quelqu’un qui n’a aucun lien avec Stellar et tenterait l’aventure…
En conclusion, Stellar, mais c’est exactement pareil pour Ripple, c’est un gros pot de miel pour nigauds, avec aucuns des avantages de la technologie Blockchain excepté la rapidité des transactions et leur faible cout, et tous les inconvénients de la monnaie tel qu’on la connait aujourd’hui, à savoir, la manipulation, l’inflation, la traçabilité, etc ! Ce n’est pas pour rien qu’ils ont signer un partenariat avec IBM. IBM, je les connais plutôt bien, et ils ne sont pas les plus gentils, au cas où vous vous poseriez la question. Ils ont d’ailleurs un lourd passé historique dont ils ne se ventent jamais. Mais ce n’est pas pour cela que je me méfie, c’est par expérience ! Ils ont l’habitude d’écraser les petits sans se poser de question, même s’il faut pour cela avoir recours à des méthodes peu orthodoxes !
Je ne parlerai pas de Ripple en détail, puisque je viens de le faire en grande partie avec Stellar qui n’a que d’infimes différences avec son clone. Les deux sont à répertorier à mon avis dans la catégorie : « Instrument de contrôle ! »
Ha, j’oubliais, pour ceux qui sont sensible à l’argument : « Veut aider les pays en voie de développement ! » C’est exactement ce qu’a utiliser le FMI jusqu’à maintenant pour mettre la main sur les ressources, infrastructures et politiques des pays qu’il a sois disant aidé… Après il faut regarder le résultat pour comprendre. Donc si l’idée peut paraitre belle, n’oublions jamais que seule les réelles motivations ont de l’importance.
10 EOS (EOS).
La scalabilité, c’est de pouvoir atteindre une capacité d’au moins 50 000 transactions par secondes sur une Blockchain, d’après des estimations comparatives. C’est à cette capacité d’absorption qu’il serait possible de faire fonctionner un Facebook décentralisé…
Rapidement EOS c’est une Blockchain pour applications. Scalable. Flexible (peut geler et modifier les applications défaillantes). Usable (kit de développement pour les développeurs) WASM : C++, Rust, etc. OS spécial Blockchain. Technologie pour utiliser des CPU de manière asynchrone (puissance de calcul et rapidité). Millions de transactions à la seconde.
Dans la roadmap on trouve : Future implémentation de Cluster, qui sont des nœuds qui prennent le relais en cas de défaillances (très utilisé dans les environnements à haute disponibilités). Détail amusant ils proposent des prix (bounties) pour ceux qui réussiraient à attaquer leur système, dans le but de tester et d’améliorer la sécurité.
Vous l’aurez compris, ils veulent donc s’attaquer au problème de scalabilité pour permettre le développement d’applications mêmes gourmandes en ressources, et proposer des « Kit » de développement. On retrouve des problématiques connues sous Ethereum et c’est bien normal, puisque EOS est un projet émergeant de la société « block.one », qui développe des solutions pour Ethereum ! Avec Dan Larimer comme CEO, et qui n’est rien d’autre que le co-fondateur de « BitShares » et bien évidement « Steemit » ! Ce projet bénéficie donc d’une expérience solide et de personnalités ayants fait leurs preuves. Il a d’ailleurs quitté « Steem » pour se concentrer sur EOS à temps plein !
La technologie s’appuie sur le DPOS, et on y retrouvera notamment une grande partie du projet « Steemit », ce qui parait logique. Un nouveau block est généré toutes les 3 à 6 secondes (très rapide). EOS est clairement un conçurent d’Ethereum ! La gouvernance est très intéressante car chacun à son mot à dire et l’on y retrouve des concepts très démocratique. En contrepartie on ne peut pas faire n’importe quoi… C’est ce qu’ils nomment : « La Constitution ! » EOS souhaite ne pas avoir de frais de transactions, qui eux sont gérés par un système d’inflation de 5% maximum par ans. L’inflation sert également à rémunérer les producteurs de block (qui remplacent les mineurs), dans la Blockchain EOS !
Les blocks peuvent être divisés puis traités simultanément par plusieurs CPU et atteindre des taux de transactions de 1 million par secondes. Néanmoins cette fonctionnalité n’est pas encore implémentée, mais les tests sont montés jusqu’à 100 000 transactions par secondes ! Et ce n’est déjà pas mal ! C’est ce qu’ils appellent le « scaling horizontal ».
Les utilisateurs votent proportionnellement à leurs avoirs pour des producteurs, qui une fois élus assurent la validité des blocks, peuvent geler des comptes, réparer ou arrêter une DAP (contrats intelligents), et proposer des forks. Toutes les décisions son soumises aux votes des producteurs qui ont un pouvoir énorme en conséquence, mais peuvent aussi être déchus si les votes ne se maintiennent pas en leur faveur… Pour le moment il est prévu qu’il y ait 21 producteurs, mais cela peut changer (par votes évidement), et il faut 11 producteurs pour centraliser le réseau, c’est-à-dire falsifier les nouveaux blocks (double dépenses par ex.) !
Contrairement à Ethereum, EOS ne devrait pas voir ses couts de transactions augmenter et donc permettre de conserver la gratuité des frais de transactions. Par contre le nombre de transactions par jours est limité et proportionnel aux EOS que vous possédez… Là, je ne sais pas si c’est une bonne chose ?
Là où cela se corse un peut, c’est que Ethereum pourrait se brancher sur EOS pour faire tourner son application « CryptoKitties » par exemple… Donc dans l’avenir on peut imaginer que les deux Blockchain puissent cohabiter, avec tout ce que cela peut comporter comme avantages et comme inconvénients.
L’ICO se poursuit en ce moment et s’achèvera le 1 juin 2018. Donc il n’est pas trop tard pour investir. Sans entrer dans le détail de la distribution, il faudra probablement attendre la fin de l’ICO pour que le cours puisse se stabiliser, car les tokens RC20 sont régulièrement mis aux enchères en quelque sorte… Ce qu’il faut comprendre c’est que le cours subit des variations très violentes et très régulières puisqu’elles sont conséquentes aux périodes d’enchères de l’ICO. Donc avis aux traders…
Un projet très alléchant !
Le projet Everipedia (Wikipedia sur blockchain), est déjà fonctionnel et s’appuie sur EOS !
Source de l'article sur CryptoDox
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Merci pour ce très bon article qui me conforte dans les choix que j'ai déjà fait car j'ai investi sur le stellar et l'ark.
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