Types de crypto-monnaies 2/2
Suite de l'article : https://steemit.com/bitcoin/@banania/types-de-crypto-monnaies-1-2
En ce qui concerne la technique informatique sous-jacente aux chaînes de blocs, je vous renvois au articles sur Internet si vous vous y intéressez. Je ne me concentrerai que sur la validation des blocs de transaction. C'est le combustible/l'énergie des chaînes de blocs : sans validation, la chaîne ne peut plus être mise à jour.
Or chaque validation nécessite plusieurs calculs mathématiques pour être valide :
- Effets de la transaction sur l'émetteur et le destinataire. Par exemple : modification d'un compte.
- Contrôles de sécurité, notamment pour vérifier les identités des comptes émetteurs et destinataires.
- Contrôles d'intégrité vis-à-vis de la chaîne elle-même. Par exemple : éviter 2 transactions contradictoires.
- Encapsulation de la transaction avec plusieurs autres dans un bloc. Leur nombre varie selon la technique de la chaîne.
- Et dans le cas d'un nouveau bloc : rattachement de celui-ci à la chaîne existante.
Tous ces calculs sont effectués par les nœuds du réseau (voir explication dans précédent billet) et nécessitent des ordinateurs coûteux à installer, entretenir et alimenter électriquement. Aussi, les développeurs ont prévu de récompenser les personnes hébergeant un nœud par des petits montants de crypto-monnaie.
Qui fournit ces échantillons ? Une ou plusieurs des possibilités suivantes y concourent :
- Chaque transaction est facturée à l'émetteur.
- Si une transaction est facturée, son montant est proportionnel à l'importance de la transaction. Autrement dit : plus c'est gros, plus c'est cher ! Notez que les calculs de validation seront les même, donc le bénéfice n'en sera que plus intéressant !
- Si une transaction est facturée, son montant est proportionnel à un délai souhaité. Évidemment, plus l'émetteur est pressé, plus c'est cher !
- La chaîne de blocs est inflationniste, c'est-à-dire produit de plus en plus de crypto-monnaie sans équivalent objectif. En exagérant, on peut comparer cela à une pyramide de Ponzi...
Pour finir, sachez que selon la technique de chaîne de blocs, les calculs de validation peuvent être effectués :
- Par tous les nœuds simultanément, qui consomment beaucoup d'énergie au total. Le 1er qui termine les calculs remporte la récompense. Cette technique s'appelle « preuve de travail ». Exemple : Bitcoin.
- Par l'élection d'un nœud en fonction de sa disponibilité et de la réserve de crypto-monnaie dont il dispose. Ce principe garantit une valeur stable dans le temps pour cette crypto-monnaie. Cette technique s'appelle « preuve de possession ». Exemple : NXT.
- Par quelques nœuds « élus » et connus par les développeurs et/ou la communauté. Un algorithme peut alors répartir la récompense ou l'attribuer à tour de rôle. Cette technique s'appelle « preuve déléguée ». Exemple : Bitshares, basé sur 101 nœuds de calcul.
Les avis divergent sur les avantages et inconvénients de chacune de ces architectures. Toutefois, la preuve de travail est la plus répandue, car elles est attrayante pour les personnes mettant à contribution un nœud du réseau. En effet, plus la puissance de calcul d'un nœud est élevée, plus ccelui-ci est capable de valider de transactions. Et donc de recevoir des récompenses plus fréquentes !