Akeva, plus redoutable que mami wata (series, part 8)

in #akeva7 years ago

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Posted on 13 février 2018

ça y est! L’histoire d’Akeva est maintenant disponible en version papier et en version électronique sur Amazon, bonne lecture les amis.

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Akeva – Fin
Posted on 02 décembre 2017

Ce qu’il faut retenir de cette histoire est que dans la vie, il faut être maître de ses choix, le choix de sa personnalité, le choix de ses relations, le choix de ses objectifs.
Certaines personnes disent souvent qu’elles ont changé en mal parce que les autres leur ont fait du tort ; la personnalité d’une personne ne doit pas dépendre des actions des autres, chacun doit être maître du choix du genre de personne qu’il veut être, on ne doit pas être ce que les autres ont fait de soi, mais plutôt celle ou celui qu’on a soi-même choisi d’être.
Le choix des relations, chacun doit être capable de faire le ménage parmi ses relations et ne garder que les bonnes, un proverbe dit « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs », être mouton de panurge n’est pas un caractère admirable, au contraire il faut être leader au moins de sa propre vie.
Le choix de ses objectifs, chacun doit être maître du choix de ses objectifs. Certaines personnes disent « j’ai arrêté à cause de tel chose … » ou « je ne fais pas parce que un tel a… », la seule raison qui doit être un empêchement d’aller au bout d’un projet personnel c’est soi-même et non quelqu’un d’autre ou quelque chose. Quand on a un projet on se bat pour atteindre des objectifs nobles, peu importent les obstacles, les obstacles sont là pour être franchis, les obstacles aident à se révéler à réveiller le potentiel caché, et des obstacles il y en aura toujours, c’est aussi cela qui met « l’ambiance dans la vie ».

Merci à tous, ce fut une joie de partager ce conte avec vous, je suis motivée par vos likes, vos partages, ça me fait vraiment chaud au coeur, nous avons encore beaucoup de projets à partager ensemble, alors à très très prochainement avec une nouvelle histoire.
Big bisous à tous 😘🤗💖

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Un commentaire
Akeva – Épisode 8
Posted on 25 novembre 2017
table scene (for web)

Le sage : mon peuple vous demande pardon pour cette intrusion, nous ne savions pas que Nêvè avait un tel projet, c’est une honte de se comporter de la sorte, elle nous a tous mis en mauvaise posture, accepte nos excuses, nous avons une dette envers vous.

Mama Ida : grand sage, j’accepte tes excuses, contrairement à vous je ne peux pas vivre des millénaires, voici je suis au crépuscule de ma vie, et vous tarissez encore plus vite mon énergie en m’obligeant à réagir à ce genre d’attaque, jure donc que tu seras dorénavant toi-même garant que ton peuple cesse de nous provoquer.
Le sage : oui je le serai. J’en profite pour saluer ta remplaçante, elle est de loin la guerrière la plus puissante qu’il m’ait été permis de voir du haut de mes milliers d’années d’âge, j’en suis honoré. Je me rappelle encore avec émotion quand Raskêlie l’avait emmenée ici, nous étions tous émerveillée par elle, et surpris d’une telle résistance, je me doutais bien qu’elle n’était pas une enfant comme les autres, aujourd’hui je sais pourquoi.
Akeva était charismatique, majestueuse, magnifique. Elle incarnait la bonté de cœur, la beauté et la puissance réunies. Devant elle, Nêvè et toutes les autres sirènes paraissaient bien pâles. Elle était fière d’avoir découvert qui elle est vraiment, et quelle est sa mission.
Mama Ida : oui, en effet je suis fière de ma successeuse.
Après ces mots elles prirent congés des habitants de l’eau, revinrent à elles. Tout le monde se précipita autour d’elles, « i ma o téwè » ? (Maman est-ce que tu vas bien). Mama Ida très épuisée dit :
Mama Ida : nous allons bien, ramenez-nous chez nous, nous devons nous reposer.
Des costauds gaillards les portèrent et tout le monde suivit pour aller chez l’une et l’autre, on oublia Nêvè qui était par terre allongée.
Certains villageois se souvinrent que Nêvè était allongée par terre dans le salon de Matota, cependant quand ils revinrent ils ne trouvèrent qu’une flaque d’eau qui sentait le poisson.
Matota dit à son fils :
Matota : c’est à toi que revient la charge de faire le ménage c’est toi qui a emmené la sirène ici, vu que tu courtises et les filles de la terre et les filles de l’eau, tu nettoies pour éliminer toute odeur.
Avec beaucoup d’appréhension, Dikaha lava le sol plusieurs fois, et repensait à toute la scène. Il ne put dormir cette nuit-là.
Le lendemain au lycée il alla voir Akeva, humblement il l’approcha alors qu’elle était entourée de ses cousines, il dit :
Dikaha : bonjour, Akeva s’il te plait, est ce que je peux te voir en privé ?
Nlalo : héééé la roue tourne vite « dêh » , elle t’a posé la même question hier soir que lui as-tu répondu ? En fait on « d’accorise » avec toi vois-tu ? Il n’y a plus rien de privé entre vous donc circule !
Les jeunes gens autour éclatèrent de rire et félicitèrent Nlalo pour sa réponse. En temps normal Dikaha aurait répliqué mais il était encore bouleversé alors il s’en alla. Il attendit la sortie des cours, suivit discrètement Akeva jusqu’à ce qu’elle soit seule, la rejoignit.
Dikaha : Akeva s’il te plait je sais que je ne mérite pas que tu m’adresses la parole mais accorde-moi juste quelques secondes.
Akeva s’arrêta les sourcils froncés, l’attitude impatiente.
Dikaha : je te demande pardon pour tout, j’ai été vraiment nul, malgré cela tu as tout fait pour me sauver la vie, si tu n’avais pas insisté, surpassé ma bêtise et mes méchantes paroles, je n’en serais pas là aujourd’hui, comment te remercier ?
Akeva : tu n’as pas besoin de me remercier, je l’aurai fait pour n’importe qui.
Dikaha : d’accord, peut – être qu’on peut se parler de nouveau, on ne va tout de même pas rester fâchés toute la vie ?
Dikaha fit un signe des doigts comme font les enfants pour « sortir d’une une amitié » ou pour « entrer dans une amitié ». Amusée Akeva pouffa légèrement de rire et continua son chemin pour la maison. Dikaha la regardait partir réalisant qu’il a stupidement perdu une fille extraordinaire.
Le soir venu on fit un grand festin pour célébrer ce bon dénouement. Au son des tam-tam et des balafons, on dansait et tournait autour du feu, on célébrait aussi la nouvelle reine, celle – là qui est capable de combattre et chasser l’ennemi au loin. Au menu il y avait, les « missolès » du poisson braisé, les « mabangs » , les « méondô » , le « yéhé » dans le « mbolè » , le « njomba » , le « njaha » , les « kô » , l’ » ébandjéa » , le « mokoua » , le « nngou » , le « fufu a pegna » , le poulet au « citio » , le « nyima » , le « cècè », le poulet braisé, et bien d’autres bons plats dont raffolent les batangas , arrosés de vin rouge, de vin de palmes, et de limonades.
Du côté des habitants de l’eau, Raskêlie, son père Bodjidja et toute la communauté regrettaient de n’avoir pas gardé Akeva quand ils en eurent l’occasion, en effet une telle force dans leur camp aurait été un atout plus que majeur ; ils se donnèrent pour mission de trouver le moyen de l’attirer de nouveau dans l’eau de façon définitive.
Nêvè est devenue non seulement la risée parce que terrassée par une novice, mais aussi persona non grata car mettre ainsi en danger la paix entre les mondes pour assouvir sa méchanceté était vraiment méprisable. On l’enchaîna dans les donjons des eaux profondes. Cependant aussi éloignée qu’elle pouvait être, elle entendait les commentaires qui lui mortifiaient l’âme, des éloges intarissables sur la redoutable guerrière, Akeva.

table scene.jpg

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