L’affaire se passe fin des ans 50 et début des années 60 et de temps à autre on en reparle encore. Pour garder l’anonymat des personnes concernées, nous dirons que les faits ont eu lieu à Alphaville (non fictif), une petite ville de la Nouvelle-Écosse au Canada. C’est un village composés surtout d’ouvriers et les mères de famille restent à la maison; les gens sont simples, travailleurs et de fervents pratiquants. Les faits ont été rapportés par des dizaines de personnes dignes de confiance.

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Des faits étranges

Au début des années 60, on remarque à Alphaville, un changement dans le comportement de certaines personnes. Les exemples sont nombreux : un vieil homme qui avait économiser toute sa vie, se mit à dépenser son argent de manière inconsidérée. Un autre, bon travailleur, quitta son emploi pour mener une vie oisive et de débauche. Des mères de famille abandonnaient leurs enfants pour aller magasiner et mener une vie frivole. Les cas se multipliaient; on vit un homme qui n’avait pas de voiture, acheter huit pneus d’auto. Parait-il que même Monsieur le curé n’était pas en reste, etc, etc.

Bien qu’il n’y avait rien de criminel dans tout cela, ça commençait tout de même à bouleverser la vie de la paisible petite ville. Prévenues, les autorités civiles et religieuses demandèrent une enquête pour élucider la situation. On envoya donc des enquêteurs à Alphaville.

Les enquêteurs arrivent

Les enquêteurs pensèrent tout de suite que ces comportements étaient le fruit d’une « herbe magique » propre à la région ou d’un alcool de contrebande; ce n’était pas le cas. Ils crurent ensuite que cela pouvait provenir de l’air; un pollen ou un type de pollution qui affectait certaines personnes fragiles. L’eau et la nourriture furent aussi analysées; on ne trouva rien. Beaucoup de gens furent interrogés; les enquêteurs pensaient que les personnes pouvaient être sous l’emprise d’un charlatan. Un commis voyageur, à la réputation douteuse, fût suspecté puis relâché; rien ne le reliait aux événements.

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Enfin une piste

Après des semaines d’enquête sans résultat, les enquêteurs décident de revérifier tous les témoignages recueillis et constatent qu’un point commun relie tous les individus au comportement étrange: tous ces individus ont fait l’acquisition au cours de l’année d’une télévision de marque Bronswik. Les enquêteurs décident donc d’expédier à un centre de recherche un appareil Bronswik pour que des scientifiques puissent l’analyser. Ils expédient aussi un deuxième appareil mais de marque différente pour que les experts puissent comparer les 2 téléviseurs.

Les techniciens du centre de recherches ont trouvé dans le téléviseur Bronswik un petit appareil qui émet un signal imperceptible qu’on peut assimiler à un message subliminal. Ce petit appareil est un ajout; il ne fait pas partie du matériel d’origine de la Bronswik.
Les enquêteurs tournent à nouveau leurs soupçons sur le commis voyageur; après des semaines de recherches, ils constatent que le suspect a quitté la région et qu’il est introuvable.